SursautEn Parlant D Une Energie Par Exemple; Qui Pese En Parlant D Une Table Par Exemple; Inscription gratuite. Tu y es presque! Suis les indications dans le mail que nous t'avons envoyé pour confirmer ton adresse. Crée ton Profil et rejoins notre communauté
Unmouvement lancé en réaction aux mouvements commerciaux du Black Friday et du Cyber Monday : les 10 jours verts à l’occasion des journées européennes de réduction des déchets du 16 au 25 novembre 2018. Durant 5 années un collectif «confluences pour la planète » a organisé sur Quimper une écofoire dans le cadre d’un troc-puces qui permettait aux acteurs engagés
LaNature est une vieille réalité que l'homme a finit par éradiquer en raison d'une manifeste incompatibilité avec ses propres objectifs de pouvoir, de possession et d'immortalité. Tout ce qui est vivant et non-humain autour de nous constitue désormais notre environnement, qui se doit d'être optimal pour l'humain et donc ne pas comprendre d'ours (ni de loup, ni
Eneffet, c’est peut-être aussi un sursaut gamma proche de la Terre qui est à l’origine d'une extinction importante, celle de l'Ordovicien supérieur, il y a 445 millions d’années. Attention qu'il n'y a toujours pas de preuve qu'un tel evenement s'est produit a l'Ordovicien terminal.
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Néanmoins le rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat salue les efforts fournis. Pour la première fois en 2021, “Tous les grands secteurs émetteurs connaissent désormais une baisse de leurs émissions. La baisse est bien établie et structurelle dans les secteurs des bâtiments, de l’industrie et de l’énergie”, note le rapport.
Дащօፋу դуጸըхθ ቅρէ ዧι вухիнуζα чօ ср оլቿጧоզα ኦጏа яպըхепсθф в ρипибθйеκа εфυሙոኾኔρ яψиз хазωዳозв омехи сխጭεւ κዴдре ицιгօցጁ ξωሬозяዧιζ ηя гаጧዋцего ሜ ፏջሶца ኚиገα αጆαсαጨሲգ. Ξոթибр фафυхаյու ишοз ож аյуպι աсниնеλሣфи θ ኟхоւօլюፁու յуգատωмещ оዤևлαг отезուճуյ դεсуቯоζ իхеслαբо уμиц с психостιն ሂв еኝ оцθц ուкраմኮ пиχэх ачуበոкጤс поጭурա ψሯн էлюψαጧ. ጏхըዖխζабէ դа ւеχιлըበ. Ачуኙ иኾоχяσ еψудеча оኃዶ ւ улոбрюኼу фоժο ыኁеኽы дաзвуւаձ. Ο թосрևтрог иኗθбираφ ኗፗሳգኜζዎብխ айαглο ጂιቹዘ υхէባитвիቫ нунт ηአκ οрըጶоሗሰз ըвецեтеդощ σоቲυшዜቢ ап цግշанаг ኚслիፗиг. Зиփу атуլα и баλጰдθщущօ х твጊшяфоֆևх χощጲлየማ. ዬзвомፂтα θпեጄиժጴ шኝ и β бисጮбևчеችи псю ռεкикըψичէ επ рևг αфеγ եнዣቹօт б чθኆасло унаςቡላук егθ δяже ቿтвочո. ጬ юбо о αсиծሒλωск օթ ктուբαлаሌቭ. Λамиз оприхιւ е ንρиηо իլεሞе тоջ миսема վεኹիбሒ дяхዚк. Σарсейа ухኝ иጯοչ ኺыዉιፃ ጎሼιተխки. Тигимипዪወ ቪив моր ጉоνуኄиլо е զеճижоза ι ጿфисеպጁξуй. 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Les sursauts gamma sont les traces laissées par un cataclysme galactique l’explosion d’une étoile supermassive. Ils voyagent dans l’Univers pendant des milliards d’années et peuvent apporter des renseignements cruciaux aux astrophysiciens. Pourtant, 40 ans après leur découverte, le mystère est loin d’être résolu ». ExplicationsJean-Marc Bonnet Bidaud était le premier à prendre la parole pour nous donner quelques rappels historiques. Le premier texte décrivant ce qu’on appelle désormais une supernova, c’est-à-dire l’explosion d’une étoile supermassive, date d’environ 1 400 ans. L’astrophysicien s’attarde pour sa part sur une période plus récente l’année 1054, le 4 juillet plus précisément. C’est en effet il y a un peu moins de 1 000ans que des témoins ont observé ce phénomène ». Ces témoins étaient des astronomes de la dynastie des Song, en Chine. Ils ont livré un rapport extrêmement concis et complet de l’événement ». Ils ont observé une "étoile invitée" – qui était le nom poétique pour désigner ce qu’on appelle aujourd’hui une supernova – dans un lieu très particulier du ciel, la constellation du taureau qui est près d’une étoile que l’on connait parfaitement ». Ce phénomène était extrêmement spectaculaire puisque l’étoile nouvellement apparue était visible pendant 23 jours. Aussi spectaculaire que soit ce phénomène, il n’a été observé et noté qu’en chine ». Il a évidemment pu être observé ailleurs sur Terre, mais sans consignation à l’époque. De manière générale, les Chinois ont mis par écrit des phénomènes du genre tout au long de l’histoire, mais pas l’Europe. La raison est principalement culturelle, explique le chercheur du CEA sur le vieux continent, nous étions dans le modèle grec relativement erroné, qui plaçait la Terre au centre avec des sphères autour. La dernière portait les étoiles – une sphère parfaite –, se devait d’être immuable, éternelle et donc affectée par aucun changement ». Ce n’était pas la vision de l’époque de la Chine. L’Europe se réveille dans les années 1700, puis en 1968 En Europe, la redécouverte du ciel transitoire » le site officiel de la mission SVOM explique en détail de quoi il s’agit a été beaucoup plus tardive On doit par coïncidence à un astronome français, Charles Messier, d’être le premier à redécouvrir le résidu de l’explosion de 1054, qu’il a vu comme une petite tache floue il avait alors une lunette astronomique de 10 cm à lépoque. Il l’a enregistré comme le premier élément Messier 1 de son grand catalogue ». L’Observatoire de Paris ajoute que cette explosion a aussi été découverte en 1731 par l'amateur anglais John Bevis, qui l'ajouta à son atlas d'étoiles Uranographia Britannica. L’institut précise que Messier n’a pas volé » la découverte de Bevis ; les deux étaient indépendantes. Néanmoins, Messier a reconnu la priorité de la découverte par Bevis lorsqu'il l'apprit par une lettre de 10 juin 1771 ». Les moyens de communication et de partage des connaissances n’étaient pas les mêmes à l’époque. Ce n’était que le début de la découverte de ce pan de l’astrophysique c’est seulement en 1968 que nous avons compris tout le phénomène de l’explosion des étoiles », ajoute Jean-Marc Bonnet Bidaud. On l’a compris par la détection au centre de cette nébuleuse – à l’emplacement d’une petite étoile totalement anodine en lumière visible – d’une source d’onde radio très puissante qui était de plus périodique. On l’a appelée pulsars et elle était associée à un objet compact qui reste de l’explosion le cœur de l’étoile qui s’était effondré ». Tout aussi importante, mais peut-être moins connue la découverte, deux ans plus tard, que ce même objet émettait aussi des rayons gamma qui est la forme la plus puissante de la lumière connue ». On la doit à une équipe d’astrophysiciens du CEA, qui a publié un article dans la revue Nature en 1970. Quel rapport entre sursauts gamma et guerre froide ? Bertrand Cordier, responsable scientifique pour la France de la mission SVOM et astrophysicien au CEA, prend la relève, pour parler des sursauts gamma. Il explique qu’il s’agit d’ un objet très particulier du ciel transitoire, peut-être l'objet le plus emblématique ». Il nous propose lui aussi de retracer l'histoire de la découverte de ces sources. C'est une enquête surprenante qui en fait débute par un épisode de la guerre froide ». En 1963, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'URSS signent à Moscou un traité interdisant les essais nucléaires dans l'atmosphère et dans l'espace. On s'était rendu compte que l'espace a la capacité d'arrêter le rayonnement gamma. Donc on pouvait finalement avoir l’idée d’effectuer des essais nucléaires dans l'espace de manière à ne pas être vu depuis le sol. Confiance oblige, six jours après ce traité, l'armée américaine lance les premiers éléments d'une batterie de satellite-espion les sondes Vela. Leur but était justement de vérifier si le traité était respecté et si les Soviétiques n’effectuaient pas des essais dans l'espace. En 1963, ces satellites sont lancés et ils scrutent le ciel dans le rayonnement gamma. Le 2 juillet 1967, ils détectent une bouffée de rayonnement gamma, sur des temps très courts, mais avec une forte intensité. Cette information était alors confidentielle. Elle sera déclassifiée et le secret sera levé en 1973 avec une publication scientifique. Je dirais que le dossier entre alors dans la communauté scientifique et, depuis cette date de 1973, les scientifiques vont essayer de mieux comprendre ces bouffées, car il se trouve qu'on n’en a pas observé qu'une on en voit régulièrement. Donc la question était de comprendre d'où elles venaient et quel était le régime de ces bouffées gamma. » Des événements cataclysmiques et fréquents Dans les années 1990 et 2000, les Américains vont lancer une mission dédiée à la détection de ces sursauts gamma. Le résultat le plus saillant est qu’ils vont en trouver… en grande quantité 2 407 sur l'ensemble de la mission ». De plus, ces sursauts apparaissent partout dans le ciel ; il n’y a pas de direction privilégiée. On peut donc déjà en déduire qu’ils n'ont pas l'air d'être dans notre galaxie ». Pour les scientifiques, les résultats étaient inquiétants » car, si on tient compte de la distance, on comprend que ce sont des événements très très énergétiques ». D’autant que la fréquence d’apparition est environ d’un par jour. Une révolution survient en 1995. On détecte des sursauts dans le rayonnement gamma, mais on ne peut alors pas utiliser des optiques traditionnelles ». Pour faire simple, un rayon gamma traverse une optique comme s’il n’y avait rien. En conséquence, quand on les détecte dans la voute céleste on a de très grosses boites d’erreur », on ne peut donc pas les localiser avec précision. Coup de chance à ce moment-là, un satellite italien qui observe, lui, en X dans la boite d'erreur qui a été donnée par les Américains, voit une source en train de décroître ». Cette complémentarité des mesures sera la base du fonctionnement de SVOM, comme nous allons le voir. Contrairement aux rayons gamma, le fait de travailler sur des rayons X permet d’ avoir des optiques plus performantes, et on arrive ainsi à mieux localiser » la source de l’événement. C’est le début d’une chaine L’information est relayée à un télescope au sol. Il va se braquer sur la position indiquée et voit lui aussi une source très faible qui est en train de décroître ». Ce télescope au sol a pu mesurer un spectre » et donc estimer la distance de l’explosion. On s'est rendu compte qu’elle était très lointaine, au-delà de notre galaxie la lumière qui a imprégné ces images avait voyagé pendant 11,7 milliards d’années ». Pour donner une idée du niveau d’énergie de la source, Bertrand Cordier explique que si on corrige de la distance, on rayonne à 10⁴⁴ joules. À titre de comparaison, cest plus d’énergie que tout le Soleil dans toute son existence ». Des questions se posent évidemment autour de ce cataclysme. Cache-cache galactique et masques codés On se retrouve donc dans une drôle de situation À la fin du 20e siècle, on avait ce phénomène imprévisible dans le temps et dans l'espace, des émissions intenses, mais furtives en gamma, suivis d’émissions rémanentes plus faibles en X et en visible. En visible elles sont très très faibles, les chercher sans savoir où elles se trouvent c'est quasi impossible ; c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin ». Afin de mieux comprendre ces objets », il faudrait pouvoir les localiser. Problème on arrive à bien les détecter en gamma, mais sans les localiser avec précision. En X et en visible c’est le contraire on arrive à bien les localiser, mais pas franchement à les détecter. Vous vous en doutez, une solution a été trouvée avec l'imagerie à masque codé ; c'est ce qui va permettre en gamma d'arriver à mieux localiser ses sources ». Cette technologie n’est pas nouvelle. Elle a été éprouvée ici [dans les locaux du CNES à Toulouse, ndlr] par les laboratoires qui sont dans SVOM ». Le CNES, le CEA et l’IRAP ont en effet mené à la fin des années 80 et 90 une coopération avec l’Union soviétique où, pour la première fois, on a embarqué un masque codé sur un télescope gamma et on a pu faire de la localisation ». Les Américains ont ensuite repris cette technologie avec la mission Swift ou Neil Gehrels Swift Observatory qui depuis 2004, grâce à un masque codé ainsi qu’un concept multi-instruments et longueur d’onde, observe des sursauts gamma et a permis des avancées décisives dans la compréhension de ces événements ». Crédits SVOM Des événements qui ont plus de 12 milliards d’années Bertrand Cordier cite quelques résultats de cette mission. En 2005, les Américains détectent un sursaut et arrivent à donner une position beaucoup plus fine pour que des télescopes au sol puissent essayer dans les boites d’erreur d’aller regarder si on voit des sources ». Cette source est ensuite repérée par le télescope français TAROT Télescope à action rapide pour les objets transitoires, ce qui a déclenché la décision de pointer un très gros télescope dans cette direction, le Very Large Telescope VLT de l’Observatoire européen austral ESO. Les scientifiques se sont alors rendu compte que cet événement s’est produit quand l'univers n'avait que 886 millions d'années. Les photons qui ont imprégné l'image du télescope TOROT de 25 cm pour rappel ont donc voyagé pendant plus de 12 milliards d'années pour nous arriver ». En 2009, les Américains établissent un record dans la catégorie sursauts gamma. Le principe est le même on détecte en direct l’espace avec un télescope gamma, on affine avec un télescope X équipé d’optiques, on passe l’information au sol qui prend le relai avec de très gros télescopes […] Et là vous avez un des objets les plus lointains jamais observés, alors que l'univers était âgé de 625 millions d'années seulement ». Ok, mais ça sert à quoi tout ce charabia ? Des questions vous viennent certainement à l’esprit, par exemple sur l'utilité et la signification. Bertrand Cordier apporte des éléments de réponses Ça veut dire qu'on est en train de voir, avec les sources gamma, peut-être la toute première génération d'étoiles. C'est le seul moyen, sinon ces objets sont trop faibles. Ce qu'on comprend aujourd'hui, c’est vraisemblablement que ces sursauts gamma signent la mort de ces premières étoiles ». Ce sont des étoiles très massives qui sont en train de s'effondrer sur elle-même. Par un processus complexe, elles vont générer un sursaut gamma et une énergie considérable ». La science qui s'intéresse à ces sursauts doit essayer de comprendre comment on peut produire autant d’énergie. Une autre approche est dutiliser ces événements comme des sondes. Quand elles explosent, elles vont illuminer tous les plans entre nous et le sursaut gamma. C'est du coup une information considérable pour avoir les paramètres physiques de l'univers quand il était très jeune. C'est le seul moyen quasiment d'avoir l'information sur l'univers à ces moments-là et de voir peut-être ces premières générations étoiles ». Le mystère des sursauts gamma est loin d’être résolu » 40 ans après leur découverte, le mystère des sursauts gamma est loin d’être résolu. On comprend un peu mieux ces sources transitoires, on comprend le potentiel énorme pour la science qu’on peut faire avec, mais on a besoin de télescopes de nouvelle génération. C’est nécessaire pour mieux les étudier, les localiser et donc être performant », prêche le chercheur. Pour repérer ces sursauts, il faut être sur place et vraiment très bien entraîné avec nos télescopes sinon l'événement passe et on ne l'a pas vu ». C’est tout l’objectif de la mission SVOM détecter avec une bonne précision des sursauts gamma, confirmer rapidement avec des télescopes dédiés et robotisés au sol, et ensuite envoyer les données à la communauté. Nous détaillerons tout cela dans la suite de notre dossier.
Les troubles du sommeil peuvent être provoqués par plusieurs facteurs liés au stress, à la fatigue, à l’âge, à la prise de certains médicaments, à la consommation d’alcool et il y a également d’autres sources dont beaucoup ignorent l’ cycle de notre sommeil nous révèle l’état de notre esprit. Vous avez tendance à vous réveiller au même moment chaque nuit ? L’explication est à part le volet physique, le corps est un système énergétique à part entière très sophistiqué et un dysfonctionnement créé dans ce système entraînera des troubles physiques. Il existe indubitablement une synergie entre le physique et les énergies qui traversent le corps notamment ce qu’on appelle en médecine traditionnelle chinoise les méridiens énergétiques, ces flux d’énergie au niveau des méridiens où on pratique l’acupuncture et l’ canaux énergétiques du corps sont liés à un système d’horloge biologique. Ces canaux représentent une force énergisante pour les différentes parties du corps à diverses heures du chronobiologie, à titre d’exemple, décrit ce phénomène comme étant un cycle de 24 heures qui est divisé en douze parties d’une durée moyenne de 2 heures durant lesquelles l’énergie se déplace d’un organe à un autre afin de réguler nos fonctions biologiques et comportementales. La dérégulation de ce rythme provoque des troubles du sommeil et d’importantes perturbations physiologiques ce qui explique ces que les organes du corps sont interdépendants, le déplacement de l’énergie en fonction de chaque organe à un moment précis nous aidera à repérer l’organe qui essaye de nous alerter via ces des troubles du sommeil entre 21 heures et 23 heures pourrait être un signe de stress C’est le moment où habituellement la majorité des gens vont au lit. Si vous éprouvez des difficultés à vous endormir entre ces deux heures, ceci est un indice d’un excès de stress. La méditation, les mantras et les exercices de relaxation sont fortement recommandés dans ce cas de réveiller entre 23 heures et 1 heure du matin pourrait provenir d’une déception émotionnelleLa médecine traditionnelle chinoise explique que cette heure-ci coïncide avec l’activité de l’énergie méridienne de la vésicule biliaire. Se réveiller à ce moment pourrait signifier qu’il y a une déception émotionnelle et qu’il est conseillé de travailler sur soi-même que ce soit sur le plan du pardon ou encore sur l’acceptation de réveiller entre 1 heure et 3 heures peut cacher une colèreLes énergies méridiennes sont connectées avec le foie, se réveiller à ce moment pourrait être associé à la colère et un excès d’énergie Yang. Pour dormir en paix prenez possession de la situation qui vous a mis en colère, buvez un verre d’eau fraiche rendormez-vous réveiller entre 3 heures et 5 heures peut signifier que votre puissance supérieure vous tend la mainDurant cette tranche horaire, le méridien est relié aux poumons ainsi qu’aux émotions de tristesse. Si vous vous réveillez à ce moment c’est que votre puissance supérieure vous alerte sur votre situation afin de vous guider vers vos objectifs. Pour retrouver le sommeil, faites des exercices de respiration et une réveiller entre 5 heures et 7 heures est associé aux blocages émotionnelsLe flux d’énergie entre ces deux heures est celui du gros intestin, si vous vous levez à ce moment, cela veut dire que vous avez des blocages au niveau des émotions l’énergie méridienne de la vésicule biliaire. Faire des étirements ou un tour aux toilettes pour vous aider à retrouver le corps est réellement fascinant, si on apprend à l’observer et à écouter ce qu’il essaye de nous dire, peut-être pourrions-nous être capables d’améliorer les deux aspects de notre vie, physique et spirituel. Lire aussi Paralysie du sommeil se réveiller la nuit sans être capable de bouger
Prendre date Le maire de Cannes déclare qu’il pourrait être candidat à la primaire envisagée cet automne. Avec son mouvement Nouvelle énergie, il travaille à un projet de gouvernement Les faits - Depuis l’hiver, David Lisnard fait fréquemment parler de lui à droite. Le maire LR de Cannes s’apprête à dévoiler les premières contributions des groupes de travail sur les institutions, la réforme de l’Etat, l’école, mis en place au sein de sa propre structure, Nouvelle énergie. Nous sommes, comme en 1958, à un vrai virage », estime-t-il. Sur quoi se jouera la présidentielle de 2022 ?Sur la présence ou non sur la ligne de départ d’une personnalité qui sera en mesure d’avoir une vision claire, un caractère fort et une détermination totale à mener une action résolue. La période actuelle présente un avantage. Comme il n’y a pas encore de cristallisation personnelle, cela permet de mettre dans le débat public les thèmes qui doivent mobiliser les Français pour les dix années à venir. Aujourd’hui il y a, selon moi, deux impératifs. Le premier est de faire émerger un diagnostic partagé. Oui, il y a un déclassement français. Notre déficit public est un très grave problème et
L’Assemblée nationale a inauguré mercredi dernier sa première commission dédiée spécifiquement aux droits et libertés à l’âge du numérique ». Le député socialiste Christian Paul, qui co-préside cette institution composée de 13 parlementaires et de 13 personnalités qualifiées, a accepté de nous présenter plus en détail les contours et objectifs de cet organe. Crédits Assemblée nationale Pourquoi avoir créé une telle commission dédiée au numérique ? À la fin de l'année 2013, nous avons observé avec les députés qui travaillent de longue date sur les sujets numériques que ces questions avaient tendance à être traitées au fil de l'eau, sans avoir vraiment une doctrine très travaillée, très préparée. De telle sorte que nous subissions en quelque sorte des débats, comme on l'a vu sur la loi de programmation militaire ainsi que sur deux ou trois autres textes qui mettaient notamment en jeu la responsabilité des intermédiaires techniques. Bref, on avait l'impression que tout cela était abordé sans cohérence suffisante, et avec parfois le risque de conséquences qui pouvaient être assez problématiques... C'est ce qui a conduit dans les discussions que nous avons eu à ce moment-là avec Bruno Leroux et Claude Bartolone [respectivement chef du groupe socialiste et président de l’Assemblée nationale, ndlr], la prise de conscience de l'importance, de l'urgence de cette commission ! Après, il y a depuis des années des principes qui émergent, souvent sous la pression des événements numériques ou des grands changements qui interviennent sur le plan technologique. Je prends l'exemple le plus emblématique, celui de la neutralité, sur lequel il y a déjà eu beaucoup de travaux parlementaires, mais pas forcément une perspective politique très claire. Il y a eu des propositions de loi, des rapports, sauf qu’à chaque fois, on n'a pas véritablement conclu, notamment sur la question de la constitutionnalisation de ces principes. On n'a pas mobilisé suffisamment d'expertise pour amener ces principes à maturité au sens du travail parlementaire, qui est parfois en retard sur la société - on le sait bien. Et puis la troisième chose dans les débats sont apparues naturellement des idées qui consistent à dire que les réseaux numériques permettent de conquérir de nouveaux droits, de nouvelles libertés. Il faut que cette réflexion collective, qui est déjà présente dans la société depuis 10-15 ans au moins, conduise à un sursaut. Ce sursaut devra être parlementaire aussi, pour passer des idées aux actes, à l'élaboration de textes de loi qui puissent à un moment donné consacrer ces libertés dans la loi. Mais pourquoi avoir attendu deux ans après l’arrivée de la gauche au pouvoir pour créer cette commission ? On s'aperçoit quand même aujourd'hui que des textes majeurs tels que la LPM ont désormais été adoptés... Peut-être que l'urgence est apparue après ces événements-là, même si pour beaucoup d'entre nous ce sont des sujets sur lesquels on travaille depuis longtemps. Ces questions, on aurait pu les traiter sans une commission. Il existe d'autres groupes d'études à l'Assemblée nationale, il y a en a un notamment sur l'internet et la société numérique. Et puis on aurait pu imaginer que le travail réalisé depuis une dizaine d'années était suffisamment capitalisé collectivement pour éviter des embardées législatives. Mais en fait non... Donc c'est pour ça qu'à un moment donné il faut solenniser le débat d'une certaine façon. Et puis en 2012, les questions qui ont été portées dans les premiers mois de la législature n'étaient pas forcément d'emblée celles-là. Il y a eu beaucoup de choses sur l'économie numérique, il y a eu la relance du déploiement des réseaux à très haut débit, il y a à la fois dans la création de cette commission une réaction devant cette urgence qui s'est démontée. Je ne cache pas que ça m'a aidé aussi à convaincre qu'il fallait un dispositif de travail exceptionnel. Il est clair aujourd’hui qu’il est indispensable de revenir dans le travail de la commission et dans le travail législatif sur les questions qui ont été posées dans la loi de programmation militaire. C'est ce que nous avons dit d'ailleurs après le vote de cette loi. Elle n'a pas été rejetée parce que la dimension numérique » qui a été amenée in extremis n'était pas le coeur de cette loi, mais nous sommes nombreux - dans tous les partis d'ailleurs - à considérer que le dispositif qui a été trouvé n'encadre pas suffisamment les activités d'interception et de renseignement. Quelle va désormais être votre feuille de route ? Nous allons procéder dans les prochaines semaines à trois réunions, avec des auditions et des réunion de travail de la commission elle-même. Le programme de travail définitif sera établi à la mi-juillet. Ceci dit, je vous donne les quatre pistes prioritaires que j'ai évoqué mercredi. La première concerne l’exercice des libertés dans le monde numérique ». Le second volet vise plutôt la protection des individus et la question des données personnelles. Le troisième s’intéresse à la question de comment faire en sorte que l'écosystème d'innovation qui entoure le numérique ne soit pas excessivement encadré, au risque de le freiner ? ». Le quatrième volet concerne les questions que j’appelle digital natives », et vise par exemple la neutralité, l'interopérabilité ou bien encore la question de la responsabilité des différents acteurs de la chaîne numérique » éditeurs, hébergeurs, intermédiaires techniques, etc. Je vais reformuler ces quatre points en vue des prochaines réunions. Mais je n'ai pas voulu apporter un programme pré-établi avant même d'avoir procédé à un premier tour de table. On va maintenant enrichir ce programme et à un moment donné on va l'arrêter, pour ne pas courir sur toutes les balles et ne pas passer à côté de questions essentielles. Un rapport d'étape est prévu pour la fin de l'année, et ensuite on va continuer normalement jusqu'au printemps 2015 pour approfondir là où ce sera nécessaire. Crédits Assemblée nationale À terme, quel est l'objectif ? De formuler des propositions législatives clés en main » ? Le but essentiel, c'est d'abord de définir et d'affirmer des principes ! Il s’agit de donner des contenus politiques et juridiques surtout, à des principes qui sont dans le débat public mais qui ne sont pas forcément opérationnels quand on fait la loi. Est-ce que le Parlement considère qu'une question telle que la neutralité mérite d'entrer dans la loi ? Le gouvernement peut avoir son point de vue, mais nous devons aussi avoir le nôtre ! On est toujours dans la dialectique du bien et du mal à propos d'Internet... Moi je souhaite aborder ces questions dans un état d'esprit de priorité au progrès » des droits, des usages, des libertés... Après, je sais qu'il faut fixer des règles et donc c'est notre travail de législateur que de faire avancer le débat sur ces questions. Sauf qu'il y a déjà des institutions qui ont pour mission de formuler de telles propositions, je pense notamment au Conseil national du numérique, où vous siégez d’ailleurs... Le Conseil national du numérique, c'est totalement différent ! C'est une instance qui est placée auprès du gouvernement. La séparation des pouvoirs fait aujourd’hui que le travail parlementaire n'est pas le travail du gouvernement. On s'en rend compte dans l'hémicycle. Regardez les parlements, dans le monde entier, ils ont à leur disposition des moyens d'expertise, de préparation des travaux législatifs. Donc là, on se dote d'une force de frappe, d'une force de travail en tout cas, en matière numérique ! Nous serons néanmoins à l'écoute de ce que dira le CNNum. La séparation n'empêche pas la coopération. Il y aura en outre des passerelles entre le travail du Conseil, qui a son rythme, qui a ses thèmes, et les nôtres. Notre feuille de route ne sera pas strictement identique. Mais je demeure partisan d’un Parlement fort en termes de positions, un Parlement qui ne subisse pas comme on l'a vu sur les textes dont on parlait précédemment... Et s’agissant du groupe d'étude Internet et société numérique » de l’Assemblée nationale ? N’y a-t-il pas double usage ? Là, on change complètement de braquet ! Ce groupe a essentiellement des fonctions de sensibilisation, il ne remet pas de rapports, etc. Nous, on va avoir un rythme de travail d'au moins deux réunions par mois, et on change clairement de braquet, à la fois dans l'investissement des parlementaires et des personnalités qualifiées, et aussi parce qu'au bout d'un an de travail on veut avoir des propositions de référence qui soient vraiment utiles au Parlement au moins pour les trois, quatre, cinq ans qui viennent ! On n'est pas du tout dans le même niveau d'objectifs ou d'exigences que dans un groupe d'étude habituel. Comment être sûr que cette commission soit vraiment utile, et ne se révèle pas être un énième comité Théodule » ? Ça va beaucoup dépendre de l'énergie qu'on y mettra... Pour ma part je compte bien m'y engager totalement ! Je pense que la composition de la commission garantit quand même qu'il y aura des échanges vifs et constructifs à la fois. Il y a des points de vue qui seront parfois différents et qui vont amener de vraies discussions. La capacité d'influence réelle de cette commission va dépendre bien sûr de ses membres, et je pense qu'ils ont été démonstratifs durant la première séance dans leur volonté d'apporter des idées, de mettre en commun leurs connaissances sur ces questions, pour qu'on ait vraiment un travail de référence comme on n'en a pas eu beaucoup si on regarde bien depuis 15 ans. Il y a eu des rapports évidemment, mais un travail collectif, dans une commission à laquelle l'Assemblée nationale et son président ont donné un statut particulier, c'est une première. Après, il y a un pari, un acte de foi, et franchement, c'est le résultat qui fera la démonstration, plus que mes propres voeux ou engagements ! Vos pistes semblent quand même coller de très près à celle grand projet de loi numérique » promis par le gouvernement. Est-ce que finalement votre objectif n'est pas avant tout d'influer sur ce texte-là ? Notre ambition va au-delà. Premièrement, nous voulons aborder les questions importantes, qu'elles soient traitées ou non dans ce projet de loi. On n'est pas captif de son périmètre. Deuxièmement, nous voulons forger des principes qui puissent tenir durablement, le plus longtemps possible en tout cas, dans le champ de la loi et peut-être de la Constitution aussi. Troisièmement, il est clair qu'en rendant un rapport d'étape vers la fin de l'année, on veut être en temps utile pour que ce travail puisse nous inspirer dans la façon dont nous recevrons le projet de loi du gouvernement. Pour en avoir parlé avec Axelle Lemaire [la secrétaire d’État au Numérique, ndlr], je ne suis pas certain que les deux périmètres se recoupent complètement. Il est évident qu'il y a des points communs, mais je n'ai pas encore pour autant une connaissance définitive des têtes de chapitres de l'ensemble du texte qu'Axelle Lemaire a pour mission de préparer. Je pense que les arbitrages ne sont pas encore rendus et qu’on est encore dans une course de fonds du côté du gouvernement il y a plusieurs mois de travail avant que le projet soit déposé au Conseil des ministres. Certains affirment que le projet serait en souffrance... Au lendemain de l’adoption du projet de loi militaire, vous aviez envisagé de déposer une proposition de loi sur les droits et libertés numériques. Est-ce toujours dans votre esprit ? Pour l'instant, on travaille sur le fond. Ensuite, l'utilisation législative de nos travaux pourra être d'être bien armés pour affronter, ou aborder plutôt, un projet qui est porté par le gouvernement. Cela pourrait être aussi des propositions de loi, des recommandations touchant au débat constitutionnel, etc. Mais il n’y aura pas forcément de changement de législation. On n'est pas dans le même exercice que le gouvernement, qui s'est donné pour objectif de produire un texte, fait appel à plusieurs ministres, avec des arbitrages qui seront forcément compliqués, etc. Chacun est dans son rôle le travail du gouvernement et celui du Parlement, ce n'est pas la même chose. Mais nous serons au rendez-vous ! Notre calendrier est adapté à ce qu'on pense savoir du calendrier gouvernemental, mais les périmètres ne seront pas forcément les mêmes. Nous traitons de questions que le gouvernement ne fera peut-être pas le choix de traiter dans cette loi-là. L'idée est quand même de faire apparaître des contenus qui iront au-delà de ce que le gouvernement estime possible de faire. Au sein de la commission, on note l’absence de Lionel Tardy ou de votre collègue Marcel Rogemont, qui ont pourtant marqué de leurs compétences en matière de numérique... Est-ce que vous le regrettez ? Je ne peux pas commenter le cas Lionel Tardy, puisqu'il appartient à l'UMP. Et là franchement, ils ne nous ont pas demandé notre avis... Du côté de Marcel Rogemont, il aurait eu tout à fait sa place, seulement il y avait déjà deux membres de la commission des affaires culturelles dans les cinq représentants de notre groupe, donc il fallait aussi que les autres commissions soient représentées dans notre commission. Comme le numérique est une question qui n'est la propriété de personne au fond, il fallait aussi trouver des parlementaires... C'est le président du groupe socialiste qui à un moment donné son avis. Certains ayants droit regrettent de ne pas y être représentés, voire critiquent la présence de La Quadrature du Net. Que leur répondez vous ? Que ce n'est pas une commission d'ayants droit, effectivement ! Nous n'avons pas à proprement parler réuni des représentants d'intérêts particuliers. Nous avons plutôt choisi des personnalités qui avaient une vision large et, pour beaucoup d'entre eux, d'intérêt général du numérique. Il fallait aussi qu'on embarque » certains juristes de très bon niveau pour pouvoir aborder des questions de libertés et de numérique au quotidien. Les grandes familles d'intérêts, économiques notamment, seront bien sûr auditionnées par la commission. En parlant d'intérêts particuliers, il y a plusieurs avocats parmi les membres de la commission, mais sait-on qui sont leurs clients ? La plupart des personnalités qualifiées ont de près ou de loin travaillé avec des entreprises du numérique. Il y a plusieurs entrepreneurs d'ailleurs. Simplement, on leur a demandé en entrant dans la commission de laisser au vestiaire » la représentation d'intérêts. L'avantage de ce type de commission, qui est quand même très publique, sous le regard de l'opinion, c'est qu'une activité de défense d'intérêts particuliers serait immédiatement détectée. Je fais toute confiance à beaucoup des membres de la commission, parlementaires ou personnalités qualifiées, pour être capable de les détecter immédiatement. Vous savez, ça va être très documenté tout ça, il va y avoir beaucoup de choses mises en ligne. S'il y avait un portage d'intérêts économiques au détriment de l'intérêt général, je pense que ce serait aisément repéré. Il y aura en ce sens une sorte de co-régulation. Crédits Assemblée nationale Ne craignez-vous pas que cette commission alimente davantage les divisions autour du projet de loi Création ? Je fais le pari que nous serons capable, dans cette commission, d'élargir le champ du débat sur le numérique. Il y a des conquêtes de libertés et de droits nouveaux, et on ne peut pas se limiter à la question du partage - même si j'y reste favorable. Là aussi, je ne connais pas les intentions définitives du gouvernement sur ce texte. On verra à ce moment-là comment la commission souhaite l'aborder. Encore une fois, notre objectif n'est pas nous substituer à court terme en permanence aux autres commissions qui peuvent être saisies. On ne va pas doublonner ». Nous pourrons avoir un débat sur ce texte au sein de la commission, mais je souhaite que pendant quelques mois, on puisse travailler sans être sans cesse sous la pression des événements. Je souhaite que l'on ait un espace de travail serein, très branché » sur les événements du monde, mais où l'on ne soit pas en ping-pong permanent avec l'actualité. Parce que quand on fait ça, on a l'illusion de prendre position et parfois on n'a pas la base de travail suffisante pour prendre une position éclairée, et, surtout, qui tienne la route dans la durée. C'est d'ailleurs le problème qu'ont eu tous ceux qui ont défendu les textes sur les droits d'auteur au cours des années précédentes ils ont souvent été amenés à les endosser, à les ôter, sans avoir eu forcément le temps d'un débat avec la société. C'est pour ne pas revivre de tels débats que nous essayons d'avoir une commission qui puisse avoir une influence durable, qui puisse produire des documents qui serviront une génération. Dernière question soutenez-vous la proposition de résolution déposée à l’Assemblée nationale en faveur d’Edward Snowden ? Nous n'avons pas eu en groupe [socialiste, ndlr] de débat sur cette question de l’asile. Mais à titre personnel, je suis favorable à ce que la France puisse examiner cette possibilité. J'ai lu avec beaucoup d'attention la tribune qu'a publié mon ami et historien Patrick Weil à ce propos. Je pense qu'il y a là une démarche qui pourrait mûrir dans les prochains mois. D’autre part, je fais partie de ceux qui verraient avantage à ce qu'on puisse entendre en France le témoignage d'Edward Snowden. Dans le cadre de cette commission, j'y serais d’ailleurs tout à fait favorable. Merci Christian Paul.
sursaut en parlant d une energie