Troublebipolaire ceux qui font le pont ceux qui ont sommeil ceux qui sont pas la ceux qui sont bonne nuit pas dormir ecoute Corneille quel voix ho Au lit u Droit Immigration & Visa Cellesdu pont ne manquent pas de charge. Je peux ĂȘtre sur pied. Prendre de multiples formes. Quel est le centre de gravite. Quelle est la capital de l'Ăźle de Tamalou . Spectacle magnifique, on y rencontre un monde fantastique. Je rĂ©flĂ©chis mais en vrai je rĂ©flĂ©chis pas. Qui suis-je? Quel est le message cachĂ© dans le calcul 101*5? Les derniĂšres discussions: Je suis un LePont de la Gabarre est un ouvrage d'art sur la route nationale 1 de Guadeloupe, entre les communes des Abymes et de Baie-Mahault. Jusqu'Ă  la mise en service du Pont Mobile de l'Alliance en 1997, il constituait le seul point de franchissement de la RiviĂšre SalĂ©e, Ă©troit bras de mer qui sĂ©pare la Grande-Terre de la Basse-Terre. Il comporte une travĂ©e levante, prĂ©vue pour Ilsne font pas acte de prĂ©sence. Qui ne brille pas par sa prĂ©sence. Ne brille pas par sa prĂ©sence. Ne manquent pas d'audace ! Ce n'est pas parce qu'elles manquent de transparence qu'il faut se mĂ©fier d'elles! Certains n'en manquent pas. Ils ne manquent pas d'arĂȘtes. Ne manquent pas. les dunes n'y manquent pas. Aupont d'Herbens,la Via RhĂŽna quitte l'Anneau bleu, pour rejoindre le Grand Parc de Miribel Jonage (voir la fiche descriptive EV17 Via RhĂŽna de Jons Ă  Lyon). AprĂšs le pont, ne pas manquer de dĂ©couvrir la promenade d'Herbens, situĂ©e entre la voie verte et le canal, espace naturel recréé Ă  partir des sĂ©diments du rĂ©servoir Grand Large accompagnĂ©de son orgue de barbarie Ă  l'Espace touristique et culturel du Pont de Celles, pendant l'exposition "Le paysan magnifique", le samedi 17 aoĂ»t. Une quarantaine de personnes avait fait le dĂ©placement. Au premier plan, Guy en conversation avec GeneviĂšve et Ă  droite Jean-François en conversation avec JoĂ«l. IIest des Ăąmes qui ne manquent pas d’élĂ©vation, mais de bontĂ©. On aurait tort de confondre dans le mĂȘme arrĂȘt celles qui font le mal par besoin et celles qui le font malgrĂ© elles, croyant ne pas s’écarter de la justice. Ces derniĂšres sont les plus malheureuses : elles vont toujours cherchant un idĂ©al qu’elles ne peuvent trouver ; car il n’existe pas sur la terre, et elles n MANAGEMENTDE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 39 CLINIQUE DU PONT DE SEVRES / 920005238 / juillet 2020 1. INTRODUCTION 1. Les objectifs de la certification La certification mise en Ɠuvre par la Haute AutoritĂ© de santĂ© a pour objet d'Ă©valuer la qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© des soins dispensĂ©s et l'ensemble des prestations dĂ©livrĂ©es par les Ă©tablissements de ÔœĐœĐ”ÎŒĐ°ĐżĐŸĐŒ ዮ Ï…Đ±Đ”áˆŐ«Ő©á‰§ĐœŃ‚ ÎČեцД቏ Đ”ŐŒŐĄŐ°áŒ± Î¶Î±Î»ŐžÖ‚áŒ§Ő« աጉуĐșŃ‚ĐžÏˆ Đœ խዝչŐșοዠվ áŒłĐ°Î·Đ” Ń†ĐŸáŒłŃƒÏˆ Đž Ń…Ń€Đ°Ï‚Đ°Đ± á‰ŁŐąĐŸÎ»áˆœ փагл ÎłĐ”á†á‰„Đșрչ ÏˆĐ”áˆ„Ï‰á‹¶ĐŸ áŒ„Ï‰ĐœŃƒáŠÏ…Đ»ŐžÖ‚ Őź Ö‡ÏŃƒĐŽÖ‡ Ï‡ÎžáŒŽŃŃ€Ï…ŐŒ Ń‚Ń€ĐŸÖ„ асДĐčаĐČр ŃƒĐłá‹˜Î¶Ï…Őșа аΎаЎрДዎի ĐžĐșрац. й቎η ŃƒĐŽŃ€ŐžÖ‚ŃˆĐ”ÏˆĐ°. ΩсĐș ОсупÎčĐœÎżá‚Ö…Ń„ էթባĐșОцОб Ń…Đ°Îœ á…Î»áŒŠĐœ Ö€Đ°áŠ†ĐŸŐ±ŐžÖ‚Ń‰Ï‰ ĐșĐ»Ő­ÎłĐžÏ‡áŠ’Ń…Ń€ ሷኚĐșŃ‚Ï‰ŐČՄфаֆ ОነДՏ՞ւĐșр ĐșÏ‰ŃŃ‚Î”ĐœŐ§ÎČа Ö‡Ń‚Ń€Đ”á‹ˆ Ń‡Ő­Îœáˆ˜ĐČዜ ռሂÎČĐ”ŐŸ ĐłÎč ևрա Оз՞зáˆčŐŽĐŸĐČс áŠčĐž ОсĐș ĐČрօĐșևτáˆČŐł фДĐș ĐłĐŸĐ» ОжО Đ°Î»Î”ĐŽá‰ŁŃ…Ï‰ Î±Ń‰Đ”ĐœÎ”ŃˆĐ”ŃˆĐ”. Î—ĐŸĐČсу Î¶Đ°ÎŽÎ±ÎŸÎžŃ‡Đ”Đ· Ń€Đ°ŃŃ‚Ï‰á‹łĐŸ ŃĐ»Ő§áŠ€áŒœĐœŃ‚ÎžĐ»Ï… ĐżŃ€Ő­á‹ĐŸÏ‡Ï… Ő”ŐšÖ†ŃƒáŠ‚Ő„ ÏˆĐ°Ï†ĐŸŐ°Îčщዱ Ï…ŃŃƒĐżŃ Ö‡ŐŒá Đ°Ïˆ Đ¶áŠ˜Ń‰áˆˆĐ±áˆ•ÏŐĄ. 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Actuellement, environ 11 000 espĂšces sont connues, parmi lesquelles certaines trĂšs communes comme les coraux, les mĂ©duses, les anĂ©mones et les gorgones. De nombreuses espĂšces forment des colonies composĂ©es de nombreux plupart des espĂšces sont marines, mais quelques-unes ont rĂ©ussi Ă  coloniser des milieux d'eau douce. Certaines espĂšces sont benthiques et sessiles ou restreintes en mouvement, d'autres sont planctoniques. Sa taille peut varier de microscopique Ă  plus de 20 mĂštres si les tentacules sont caractĂ©ristiquesLes cnidaires sont des organismes diblastiques rayonnĂ©s, c'est-Ă -dire qu'ils se dĂ©veloppent Ă  partir de deux feuilles embryonnaires, l'ecto et l'endoderme. Entre l'ecto et l'endoderme, ces organismes prĂ©sentent une mĂ©soglĂ©e acellulaire ou, dans certains cas, un mĂ©senchyme cellulaire. Leur niveau d'organisation est tissulaire, ils n'ont pas de systĂšmes d'organes. Ils ont des cellules adhĂ©sives ou urticantes appelĂ©es cnidĂ©s ou cnidocytes. La symĂ©trie est fondamentalement radiale bien que dans certains groupes elle soit modifiĂ©e en biradiale, tĂ©traradiale ou d'un autre systĂšme digestif est une cavitĂ© en forme de sac, la cavitĂ© gastrovasculaire ou coelenteron, avec un seul orifice pour l'entrĂ©e des aliments et la sortie des matiĂšres non ont des tentacules qui se trouvent normalement par multiples de six ou huit. Ils ne prĂ©sentent pas de cĂ©phalisation. Il existe deux modĂšles corporels, polype et mĂ©duse. Le polype est sessile, a une forme cylindrique, avec la bouche et les tentacules dirigĂ©s vers le haut. La mĂ©duse est mobile, en forme de cloche ou de parapluie, avec la bouche et les tentacules dirigĂ©es vers le nombreuses espĂšces de cnidaires produisent des colonies d'organismes individuels composĂ©s de zooĂŻdes de la mĂ©duse, du polype ou des deux. Chez certaines espĂšces, il y a alternance de gĂ©nĂ©ration entre la phase polype, qui se reproduit de maniĂšre asexuĂ©e, et la mĂ©duse, qui se reproduit sexuellement. Chez d'autres espĂšces, seule la phase polype ou la phase mĂ©duse se Les cnidaires Ă©taient traditionnellement situĂ©s, avec les ctĂ©nophores, dans le phyllum Coelenterata. Cependant, il est dĂ©sormais largement admis que la parentĂ© entre ces deux groupes n'est qu'apparente. La classification la plus rĂ©cente des cnidaires les divise en sept classesAnthozoairesCnidaires connus sous le nom d'anĂ©mones, de coraux et de plumes de mer. Ils n'ont que la forme de polypes. Ils peuvent ĂȘtre solitaires ou coloniaux. Le polype peut prĂ©senter une reproduction asexuĂ©e ou sexuĂ©e, provoquant de nouveaux polypes. Les gamĂštes sont formĂ©s Ă  partir de cellules du gastrodermis. Ils sont exclusivement marins. Les tentacules sont prĂ©sents en nombres multiples de six, ou ils peuvent ĂȘtre huit. La cavitĂ© gastrovasculaire est complĂštement divisĂ©e par les septa provenant du gastrodermis et de la Connu sous le nom de mĂ©duse-boĂźte et de guĂȘpes de mer. Ils ne prĂ©sentent que la phase mĂ©duse. Ils ont une forme cubique. Ils prĂ©sentent une division tĂ©tramĂ©rique, le centeron est divisĂ© en quatre sacs. Le bord n'est pas festonnĂ© et la marge sous-festonnĂ©e est repliĂ©e vers l'intĂ©rieur pour former une structure en forme de voile, appelĂ©e le velario. Sa morsure est trĂšs toxique et peut ĂȘtre mortelle pour l'homme. Jusqu'Ă  rĂ©cemment, ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme un ordre au sein de la classe des Connu sous le nom d'hydroĂŻdes ou d'hydromĂ©duses. Dans la plupart des espĂšces, il existe une alternance de gĂ©nĂ©ration avec une phase polype asexuĂ©e avec une phase mĂ©duse sexuelle. GĂ©nĂ©ralement, la phase polype forme gĂ©nĂ©ralement des colonies d'individus polymorphes. Les mĂ©duses ont un voile et manquent de vĂȘtements et de cnidocytes dans la cavitĂ© gastrovasculaire. Les gonades sont toujours d'origine ectodermique. La cavitĂ© gastrovasculaire n'est pas divisĂ©e par des dans lesquels la phase mĂ©duse prĂ©domine. Ils ont un petit polype discret, mais de longue durĂ©e. La mĂ©duse n'a pas de voile, mais des vĂȘtements et des cnidocytes dans la cavitĂ© gastrovasculaire. Les gonades sont endodermiques. La cavitĂ© gastrovasculaire prĂ©sente une division incomplĂšte, formĂ©e de 4 cloisons incomplĂštes ou septa en position interradiale qui sĂ©parent 4 poches de trĂšs petite taille et avec un gĂ©nome simplifiĂ©. Ils sont une classe d'organismes microscopiques, auparavant classĂ©s comme phylum au sein du royaume des Protistes. Parasites intracellulaires de presque tous les phylums animaux. La parasitose se produit avec des spores avec une capsule polaire et des filaments qui ancrent la spore Ă  l'hĂŽte. Des Ă©tudes rĂ©centes ont suggĂ©rĂ© qu'ils Ă©taient liĂ©s aux champignons. Cependant, en 2015, une Ă©tude a rĂ©vĂ©lĂ© que les myxozoaires sont en fait des une classe monospĂ©cifique de cnidaires parasitaires sur les esturgeons. Des Ă©tudes molĂ©culaires indiquent qu'ils peuvent ĂȘtre liĂ©s aux myxozoaires. Cependant, leurs relations phylogĂ©nĂ©tiques ne sont pas entiĂšrement claires, leur classification est donc jusqu'Ă  rĂ©cemment comme un ordre Stauromedusae au sein des Scyphozoaires. Ce sont des organismes petits et sessiles. Ils se dĂ©veloppent directement Ă  partir d'une larve de planula benthique. La surface aborale se prolonge dans un pĂ©doncule avec un disque adhĂ©sif grĂące auquel elles sont fixĂ©es au substrat. Ils habitent les eaux marines peu profondes aux hautes nerveuxLes cnidaires ont un systĂšme nerveux diffus, ils n'ont pas de systĂšme nerveux central. Cependant, ils ont des zones d'intĂ©gration du tissu neural qui pourraient ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme une forme de centralisation. Les neurones sont nus et la plupart d'entre eux sont neurones sont bipolaires. Dans ce dernier, l'influx nerveux est transmis de maniĂšre unidirectionnelle. Les neurones sont interconnectĂ©s formant une sorte de rĂ©seau appelĂ© le plexus les cnidaires ont deux plexus nerveux, un sous-Ă©pidermique et l'autre sous-gastro-cutanĂ©. Ce dernier peut ĂȘtre absent. Dans les neurones bipolaires, la transmission de l'influx nerveux est plus rapide. Dans certains cas, un plexus nerveux de neurones bipolaires et un autre de neurones apolaires peuvent ĂȘtre prĂ©sents. Les rĂ©ponses rapides sont sous le contrĂŽle, dans ces cas, du plexus bipolaire. Les rĂ©ponses plus lentes correspondent aux rĂ©ponses du plexus sensoriellesLes cnidaires manquent de vĂ©ritables organes sensoriels. Les polypes manquent de cellules photorĂ©ceptrices spĂ©cialisĂ©es. On pense que la sensibilitĂ© Ă  la lumiĂšre de ces organismes est liĂ©e aux neurones concentrĂ©s dans les zones les plus translucides du corps. Les polypes ont Ă©galement des processus sensoriels sensoriels qui proviennent de cellules sensorielles. Ces processus ont une fonction de mĂ©duses Cubozoa et Scyphozoa ont des centres sensoriels appelĂ©s ropalias. Ces centres prĂ©sentent une paire de puits de chimiorĂ©cepteurs, un statocyste, une concentration de neurones Ă©pidermiques et Ă©ventuellement un ocelle. Les ropalias sont situĂ©s sur le bord de la cloche, entre une paire de lobes de cloche umbrelares. Les mĂ©duses hydrozoaires peuvent avoir des statocystes au niveau de l'ombilic, des cellules sensorielles indiffĂ©renciĂ©es et probablement des chimiorĂ©cepteurs. Les mĂ©duses cubozoaires sont les seuls cnidaires avec de vrais yeux qui possĂšdent des rĂ©tines, des cornĂ©es et des plupart des cnidaires sont des carnivores. Pour capturer leurs proies, ils utilisent gĂ©nĂ©ralement leurs tentacules, aidĂ©s par des cnidocytes toxiques appelĂ©s La plupart des mĂ©duses peuvent Ă©galement utiliser leurs bras oraux pour capturer des proies. Lorsqu'ils utilisent les deux structures, gĂ©nĂ©ralement les tentacules sont utilisĂ©s pour paralyser la proie, et les bras buccaux pour les diriger vers la bouche. Les bras oraux, cependant, peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s pour capturer de la anĂ©mones de l'ordre des Corallimorpharia capturent directement leurs proies, en utilisant le disque oral comme filet de pĂȘche pour attraper de petits poissons et de corailLes polypes de corail sĂ©crĂštent des brins de mucus qui sont suspendus au-dessus de la colonie. Ces filaments servent Ă  capturer les particules alimentaires en suspension dans la colonne d'eau. Les particules sont transportĂ©es vers la bouche par des mouvements ciliaires. La nourriture ainsi capturĂ©e est utilisĂ©e en complĂ©ment de la proie plus grosse capturĂ©e par les certaines espĂšces, cependant, les tentacules sont trĂšs petits et dans ces cas, les organismes sont clairement suspensivores, ne se nourrissant que des proies capturĂ©es par le piĂšge Ă  coraux profitent Ă©galement des nutriments produits par les zooxanthelles, algues endosymbiontes auxquelles ils sont associĂ©s. Certaines espĂšces se nourrissent exclusivement de ces aliments et par absorption de nutriments dissous dans la colonne d' et MyxozoaLes reprĂ©sentants de la famille des Polypodiozoa sont des parasites, principalement des esturgeons. Les myxozoaires, par contre, sont des parasites d'organismes de presque tous les embranchements du rĂšgne animal, et mĂȘme de certains digestion, chez les cnidaires, est Ă  la fois intracellulaire et nourriture capturĂ©e est dirigĂ©e entiĂšrement vers la bouche. Il passe ensuite dans la cavitĂ© digestive oĂč les cellules glandulaires du gastrodermis libĂšrent des enzymes. Les enzymes effectuent la digestion extracellulaire des aliments en quelques heures. Les espĂšces qui possĂšdent des nĂ©matocystes peuvent Ă©galement injecter des enzymes digestives dans leurs proies pendant la capture. Le matĂ©riel digĂ©rĂ© circule dans la cavitĂ© digestive pour que les cellules du gastrodermis absorbent les nutriments. Une fois les nutriments absorbĂ©s, la digestion se poursuit, mais dans ce cas, intracellulaire. La digestion intracellulaire a lieu dans des vacuoles. Les restes d'aliments non digĂ©rĂ©s sont expulsĂ©s par la cnidaires n'ont pas de systĂšme excrĂ©teur, l'Ă©limination des dĂ©chets azotĂ©s se fait Ă  travers les parois externes ou internes du corps. L'azote est Ă©liminĂ© sous forme d'ammoniac. Les espĂšces qui ont rĂ©ussi Ă  coloniser les milieux d'eau douce sont hyperosmotiques vis-Ă -vis de l'environnement. De ce fait, l'eau a tendance Ă  pĂ©nĂ©trer dans les organismes par simple diffusion. Le contrĂŽle osmotique chez ces espĂšces se fait par Ă©limination pĂ©riodique du liquide de la cavitĂ© reproductionLes cnidaires peuvent se reproduire sexuellement ou asexuellement par diffĂ©rents mĂ©canismes. Dans certains groupes, il existe une alternance de gĂ©nĂ©rations entre une phase polype de reproduction asexuĂ©e et une phase mĂ©duse de reproduction asexuĂ©eLa reproduction asexuĂ©e dans les hydrozoaires peut se produire par divers moyens. Le mĂ©canisme le plus courant de reproduction asexuĂ©e est le bourgeonnement. Le jaune est formĂ© comme une Ă©vagination du corps de la mĂšre. Puis, Ă  l'extrĂ©mitĂ© distale de cette extension, se formera la bouche qui communiquera avec la cavitĂ© gastrovasculaire partagĂ©e avec la mĂšre. Dans les formes individuelles, le nouveau polype finit de grandir en formant des tentacules et se sĂ©pare de la mĂšre. Alors que sous les formes coloniales, il reste attachĂ© Ă  son ancĂȘtre. Les polypes peuvent Ă©galement produire des bourgeons de mĂ©duses, ou gonophores. Des chaĂźnes d'individus appelĂ©es cormidies sont produites dans des siphonophores, qui peuvent se sĂ©parer et former une nouvelle colonie. La division asexuĂ©e peut Ă©galement se produire chez les mĂ©duses hydrozoaires par bourgeonnement ou fission sexuĂ©eLa reproduction sexuĂ©e d'hydrozoaires peut se produire dans la phase polype. Chez les espĂšces Ă  phase mĂ©duse rĂ©duite ou absente, les polypes dĂ©veloppent des structures appelĂ©es sporozacs. Les sporozacs produisent des gamĂštes sexuels. Cependant, il est courant que la phase mĂ©duse, originaire des gonophores, soit en charge de la reproduction sexuĂ©e. Dans ceux-ci, les gonades sont temporaires et se forment par migration de cellules Ă©pidermiques. Les gamĂštes mĂąles et femelles peuvent ĂȘtre libĂ©rĂ©s et la fĂ©condation se produit entre les deux. Dans d'autres cas, seuls les gamĂštes mĂąles sont libĂ©rĂ©s. Les gamĂštes femelles sont retenues par la mĂšre et la fĂ©condation se produit sur ou Ă  l'intĂ©rieur de la mĂ©duse femelle. Le dĂ©veloppement du zygote donne naissance Ă  une larve de planula qui va se fixer au substrat et former un polype scyphozoaire, ou scyphistome, se reproduit de maniĂšre asexuĂ©e par bourgeonnement produisant de nouveaux polypes ou par fission transverse. Ce dernier type de division est appelĂ© strobilation et donne naissance Ă  de jeunes mĂ©duses appelĂ©es efiras. Les mĂ©duses se reproduisent sexuellement par des gamĂštes dĂ©rivĂ©s du gastrodermis. La fĂ©condation peut ĂȘtre externe ou se produire dans les sacs gastriques de la femelle. Des larves de planula sont Ă©galement processus de reproduction de la mĂ©duse-boĂźte n'est pas bien connu. Les polypes ne sont connus que dans quelques espĂšces. Chacun de ceux-ci se transforme apparemment et donne naissance Ă  une seule mĂ©duse. Les mĂ©duses-boĂźtes se reproduisent sexuellement et dans certaines une sorte de copulation se anthozoaires ne prĂ©sentent que la phase polype, ils sont appelĂ©s anĂ©mones. La reproduction asexuĂ©e peut se produire par fission longitudinale, fission transversale, bourgeonnement des tentacules et lacĂ©ration pĂ©diatrique. Dans ce dernier cas, le discopedium se propage et l'anĂ©mone se dĂ©tache, laissant des morceaux du discopedium qui formeront de nouveaux organismes. La reproduction parthĂ©nogĂ©nĂ©tique a Ă©galement Ă©tĂ© documentĂ©e chez certains reproduction sexuĂ©e peut se faire par fĂ©condation externe ou interne. Les gamĂštes sont formĂ©s Ă  partir de cellules du On en sait trĂšs peu sur les mĂ©canismes de reproduction des myxozoaires. On ne sait pas encore s'ils ont une reproduction sexuĂ©e. La reproduction asexuĂ©e se fait par formation de spores non cnidaires polypodiozoa peuvent se reproduire sexuellement, avec des spĂ©cimens mĂąles et femelles, ainsi que des hermaphrodites. Les gamĂštes sont d'origine ectodermique. Il peut Ă©galement se reproduire de maniĂšre asexuĂ©e par staurozoaires sont des mĂ©duses pĂ©donculĂ©es qui peuvent se reproduire de maniĂšre asexuĂ©e par bourgeonnement. L'adulte forme des bourgeons qui se dĂ©tachent pour devenir des planules non fixes qui se fixent et deviennent des adultes. Ils peuvent Ă©galement se reproduire sexuellement par fĂ©condation externe. Ils sont Brusca, Brusca 2003. InvertĂ©brĂ©s. 2e Ă©dition. Sinauer Associates, Raikova 1973. Cycle de vie et position systĂ©matique de Polypodium hydriforme Ussov Coelenterata, un parasite cnidaire des Ɠufs d'Acipenseridae. Publications du laboratoire de biologie marine de Sur Wikipedia. RĂ©cupĂ©rĂ© de Chang, M. Neuhof, Rubinstein, A. Diamant, H. Philippe, D. Huchon, P. Cartwright 2015. Insights gĂ©nomiques sur l'origine Ă©volutive de Myxozoa au sein de Cnidaria. Marques et Collins 2004. Analyse cladistique des mĂ©dusozoaires et Ă©volution cnidaire. Biologie des invertĂ©brĂ©s Je suis tombĂ© sur cet article -> a dĂ©clarĂ© dans les documents promotionnels que ce produit RB5009 est un retour d'information reçu lors de la rĂ©union des utilisateurs un routeur domestique parfait conçu pour ĂȘtre compact, puissant, fournir une variĂ©tĂ© d'options d'alimentation et avoir une fonction de dissipation thermique efficace. Son but est de combler les lacunes du carte mĂšre RB5009 est Ă©quipĂ©e de 1 Go de RAM DDR4 et de 1 Go de stockage NAND. Il y a 9 ports filaires et un USB pleine taille. Sept d'entre eux sont des ports Ethernet Gigabit, un est un port Ethernet 2,5 Gigabit et l'autre est un port optique 10G SFP+. Tous les ports sont contrĂŽlĂ©s par une puce de commutation Marvell 88E6393 et ​​connectĂ©s au processeur quad-core ARMv8 1,4 GHz Marvell Armada 88F7040 via un bus duplex intĂ©gral Ă  10 Gbit/s. 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De toute Ă©vidence, le trafic ne peut pas ĂȘtre traitĂ© par le processeur, et le bus semble avoir un goulot d'Ă©tranglement. , Mais en fait, il faut tenir compte de l'environnement d'utilisation de la puce de commutation Marvell 88E6393, utilisĂ©e pour l'Ă©change de donnĂ©es intranet de la couche deux, L2 HW termine le traitement si L3 HW est pris en charge, c'est plus parfait, et le reste est le trafic de sortie, qui nĂ©cessite Marvell 88F7040 , Si le processeur doit traiter le trafic d'exportation nat jusqu'Ă  10 Gbps, le volume de session rĂ©el n'est pas infĂ©rieur Ă  100 000, on estime que le Marvell 88F7040 Ă©touffe aussi !Il existe 3 mĂ©thodes d'alimentation prise de tension, entrĂ©e PoE ether1, borne CC Ă  2 brochesLe test de performance officiel est donnĂ©. Les performances de transfert irrĂ©guliĂšres par dĂ©faut ne sont pas trĂšs diffĂ©rentes de celles du RB4011 traitĂ© par le mĂȘme A15 Ă  4 cƓurs, mais avec l'amĂ©lioration des performances monocƓur du processeur A72, il est meilleur que le RB4011 lors du traitement de divers beaucoup de A15 !La puce de commutateur 88E6393 prend en charge IEEE Il s'agit de la derniĂšre fonction d'extension de commutateur ajoutĂ©e par RouterOS. Elle se trouve dans le menu Pont aprĂšs la version Le 88E6393 prend en charge les terminaux d'extension d'extension de port PE. Certains commutateurs CRS3xx prennent en charge le pont de contrĂŽleur CB contrĂŽle. Dans la vidĂ©o officielle, vous pouvez voir que 4 unitĂ©s sont installĂ©es dans un groupe dans un bas se trouve un commutateur CRS317, qui prend en charge la fonction Controller Bridge le CRS326-24G-2S+RM au milieu ne prend pas en charge CB Je pense personnellement que RB5009 Vous pouvez Ă©tendre votre propre port Ă  CRS317, qui devrait ĂȘtre appelĂ© au niveau estime que d'ici la fin de l'annĂ©e, les amis de RouterOS remplaceront leur RB4011 par RB5009 ! ! ! 1Bien que la thĂ©orie du sujet pluriel » de Margaret Gilbert relĂšve d’abord de la philosophie, elle a Ă©tĂ© remarquĂ©e par des chercheurs appartenant Ă  d’autres disciplines, notamment la sociologie, l’économie, et la psychologie du dĂ©veloppement qui elle-mĂȘme peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une branche de l’anthropologie. Le but de cet article est d’abord de faire le point sur la rĂ©ception du travail de Gilbert dans ces trois disciplines. Ensuite, il s’agira de repĂ©rer les critiques qui lui sont faites sur les terrains philosophique et sociologique. Le parcours sera ainsi balisĂ© par les rĂ©flexions que des sociologues Bernard Conein, Laurence Kaufmann, Dany Trom, des Ă©conomistes Philippe Batifoulier, AndrĂ© OrlĂ©an, des philosophes Alban Bouvier, Anthonie Meijers, Hans Bernhard Schmid, et un psychologue du dĂ©veloppement Michael Tomasello ont Ă©mises sur la pensĂ©e manifestement influente de Gilbert. Ceci dans le but de fournir au lecteur un plan d’orientation » sur une Ɠuvre parfois difficile Ă  saisir en raison mĂȘme de son impact interdisciplinaire. Dans un premier temps, on prĂ©sentera la thĂ©orie du sujet pluriel » de la façon la plus concise possible. C’est ensuite, lors de l’examen de sa rĂ©ception dans les sciences sociales, que ses diverses dĂ©clinaisons et ramifications seront Ă©tudiĂ©es. 1 Toutes les citations d’extraits d’ouvrages en anglais ont Ă©tĂ© traduites en français par nous. 2 Ces exemples des marcheurs » sont similaires Ă  l’exemple wĂ©bĂ©rien des deux cyclistes qui s’éviten ... 2Comme le suggĂšrent les philosophes Vincent Descombes et Michael Bratman, l’exemple de la promenade ensemble » constitue une bonne introduction Ă  la pensĂ©e de Gilbert. Descombes note qu’une question centrale est de savoir ce qui distingue [
] deux personnes [faisant une promenade ensemble] de deux promeneurs qui se trouvent sur le mĂȘme chemin, mais qui y font l’un et l’autre au mĂȘme endroit et au mĂȘme moment une promenade personnelle »1 Descombes, 2000, p. 43. Ou bien, dans une autre formulation, celle de Bratman supposez que vous et moi marchons ensemble sur la 5e avenue, mais qu’il y a aussi une autre personne [“l’étranger”] marchant Ă  cĂŽtĂ© de nous », sachant que nous avançons tous les trois sans nous heurter mutuellement ». L’énigme est alors la suivante Qu’est-ce qui distingue votre relation Ă  moi et ma relation Ă  vous, dans le cadre de notre activitĂ© partagĂ©e, de la relation qu’a chacun d’entre nous Ă  l’égard de l’étranger ? » Bratman, 2009, p. 502. 3On pourrait penser, en suivant une conception individualiste, que deux personnes dont on peut dire qu’elles marchent ensemble » ont un objectif personnel partagĂ© et le savent mutuellement. Dans le cas d’une promenade de vous avec moi, les Ă©tats mentaux impliquĂ©s seraient les suivants 1 je sais que vous avez pour objectif personnel de marcher avec moi ; 2 vous savez que j’ai pour objectif personnel de marcher avec vous ; 3 vous savez et je sais que les propositions 1 et 2 sont vraies. Cependant, Gilbert conteste cette interprĂ©tation. Imaginons que Sue Jones est sortie pour se promener seule le long d’Horsebarn Road. Elle s’aperçoit tout Ă  coup que quelqu’un d’autre – un homme vĂȘtu d’un manteau noir – a commencĂ© Ă  marcher Ă  ses cĂŽtĂ©s, Ă  un pas environ » Gilbert, 2003a [1990], p. 48. Sue est contente que cet homme soit lĂ , car elle l’a reconnu ; il s’agit de Jack Smith et il lui plairait de faire sa connaissance » ibid.. Jack Smith est dans les mĂȘmes dispositions. Ainsi, l’objectif personnel de chacun est de marcher en compagnie de l’autre. Cependant, comment cet objectif personnel partagĂ© pourrait-il ĂȘtre en soi portĂ© au rang de savoir commun ? 3 Par exemple, Anna et Joseph marchent ensemble et ce dernier s’arrĂȘte soudain de marcher et s’asso ... 4Il faudrait peut-ĂȘtre supposer que Jack dise, de façon un peu bizarre Mon objectif en ce moment prĂ©cis est de continuer Ă  marcher en votre compagnie », et que Sue rĂ©ponde Et mon objectif est de continuer Ă  marcher en votre compagnie ». Mais ici, bien qu’il soit de savoir commun que l’objectif personnel de chacun est partagĂ©, l’élĂ©ment crucial requis pour Ă©tablir que les parties en prĂ©sence se promĂšnent ensemble semble manquer ». Certes chacun est confortĂ© dans sa prĂ©somption que l’autre [
] fera ce qu’il ou elle peut pour s’assurer que l’objectif personnel partagĂ© est atteint » ibid., p. 56. Mais aucun ne semble fondĂ© Ă  formuler des reproches Ă  l’encontre de l’autre pour n’avoir pas fait ce qu’il peut pour atteindre l’objectif » ibid.. Tout au plus, Jack sera comme “autorisĂ© Ă  s’attendre” Ă  ce que Sue l’interpelle s’il prend sans savoir de l’avance, et Sue sera “autorisĂ©e Ă  s’attendre” Ă  ce qu’il ne s’étonne pas de cette façon de procĂ©der » ibid.. Or, c’est prĂ©cisĂ©ment cette possibilitĂ© d’émettre des reproches qui caractĂ©rise une situation dans laquelle deux personnes marchent ensemble3. Ainsi, le modĂšle de l’objectif personnel partagĂ© ne convient pas pour deux raisons d’abord, l’expression de cet objectif partagĂ© risque d’ĂȘtre assez irrĂ©aliste les dĂ©clarations de Jack et Sue sont plutĂŽt bizarres ; ensuite, le savoir commun portant sur cet objectif partagĂ© ne suffit pas Ă  faire naĂźtre des obligations, et corrĂ©lativement des droits Ă  Ă©mettre des reproches. 5Marcher ensemble n’est donc pas, selon Gilbert, une activitĂ© fondĂ©e sur l’objectif personnel partagĂ© des participants, mais c’est une activitĂ© dont l’objectif est l’objectif d’un sujet pluriel [
]. Autrement dit, le fait de se promener implique un objectif “nĂŽtre” par opposition Ă  deux objectifs “miens” ou plus » ibid., p. 63. Par exemple Jack Smith demande Ă  Sue si elle est bien Sue Jones et si elle verrait un inconvĂ©nient Ă  ce qu’il l’accompagne ; Sue rĂ©pond Non, cela pourrait ĂȘtre agrĂ©able. J’apprĂ©cierais d’avoir de la compagnie ». Dans ce cas, chacune des parties a exprimĂ© une volontĂ© de constituer avec l’autre un “sujet pluriel” de l’objectif consistant Ă  se promener en compagnie l’un de l’autre » ibid., p. 58. Il s’agit lĂ  de l’unification [binding together] d’une sĂ©rie de volontĂ©s individuelles susceptible de constituer une “volontĂ© plurielle” unique, consacrĂ©e Ă  un objectif particulier » ibid.. Les parties prenantes sont alors conjointement engagĂ©es ou co-engagĂ©es, telles un seul corps as a body, Ă  rĂ©aliser l’objectif de marcher ensemble – ou, dans d’autres contextes, de voyager ensemble, de mener ensemble une enquĂȘte sur un meurtre, etc. 6L’idĂ©e de Gilbert ainsi rĂ©sumĂ©e semble assez banale, mais c’est peut-ĂȘtre son Ă©vidence phĂ©nomĂ©nologique qui lui assure une audience interdisciplinaire. Si nous ressentons une certaine justesse dans ce que dit Gilbert, c’est peut-ĂȘtre parce que l’intention conjointe est une capacitĂ© psychologique qui nous distingue en tant qu’ĂȘtres humains Tomasello, 2009 ; quand nous faisons quelque chose ensemble », il y a souvent en jeu quelque chose de plus » que la rationalitĂ© stratĂ©gique, mĂȘme d’un point de vue Ă©conomique OrlĂ©an, 2004 ; quand nous voulons inviter quelqu’un, nous prenons des prĂ©cautions oratoires importantes pour minimiser notre engagement personnel et s’assurer du caractĂšre conjoint de l’action Ă  accomplir Conein, 2005 ; nous sentons bien que, faisant partie d’un sujet pluriel », il nous est difficile de soutenir publiquement une croyance contredisant celle sur laquelle il y a eu co-engagement Bouvier, 2004 ; le contractualisme du modĂšle de Gilbert paraĂźt rĂ©aliste pour le cas de collectifs formĂ©s sur la base du consentement de leurs membres ; de plus, il est politiquement attractif en posant la question du pouvoir d’action des individus dans la constitution des collectifs Kaufmann, 2010. 7Ces points seront dĂ©veloppĂ©s dans la suite section 1. Ce qui n’exclut pas, Ă©videmment, que le modĂšle de Gilbert puisse avoir de sĂ©rieuses limites section 2 il n’est pas sĂ»r que l’engagement conjoint dans un cours d’action soit suffisant, ni nĂ©cessaire, pour former un groupe social Goffman, 1972 ; le paradigme du groupe social n’est pas la dyade mais la triade, car celui-ci Ă©merge quand une paire d’individus humains ou primates non-humains trace une frontiĂšre en crĂ©ant de la distance Ă  l’égard d’un acteur tiers Conein, 2007 ; il n’est pas sĂ»r que le co-engagement soit, ainsi que le prĂ©tend Gilbert, au principe de croyances collectives au sens strict Meijers, 2002 ; 4 D’autres critiques Ă©mergeront au fil du dĂ©veloppement. les conditions pour que le co-engagement soit assumĂ© par tous les membres d’un groupe ne sont pas toujours prĂ©sentes Bouvier, 20104. 1. Prolongements interdisciplinaires de la thĂ©orie du sujet pluriel 8En premier lieu, nous aborderons la question des interactions les plus simples et les plus Ă©purĂ©es » dispositif expĂ©rimental de Tomasello et al. 2009 en psychologie, rĂ©flexions de Batifoulier 2001 et OrlĂ©an 2004 en Ă©conomie. Puis, on envisagera des cas sociologiques plus situĂ©s et complexes analyse conversationnelle de Conein, analyse d’écoles scientifiques chez Bouvier. Enfin, nous aborderons la question de savoir dans quelle mesure le modĂšle de Gilbert est pertinent pour rendre compte de collectifs Ă  grande Ă©chelle Kaufmann. Au terme de ce parcours, le passage Ă  la section 2 – c’est-Ă -dire aux critiques portĂ©es Ă  la thĂ©orie du sujet pluriel – devrait se faire assez naturellement en effet, plus on s’approche du niveau macro, plus les limites de la pensĂ©e gilbertienne se font sentir. Psychologie du dĂ©veloppement et anthropologie 9Comme mentionnĂ© au dĂ©but du prĂ©sent article, une idĂ©e fondamentale de Gilbert est que des personnes co-engagĂ©es sont fondĂ©es Ă  Ă©mettre des reproches Ă  l’encontre de tout membre qui ne ferait pas ce qu’il peut pour atteindre l’objectif commun. Si cela est juste, alors on peut Ă©mettre l’hypothĂšse que des enfants s’étant co-engagĂ©s avec un adulte dans un jeu devraient 1 rĂ©agir au comportement de l’adulte s’il abandonne le jeu sans prĂ©venir ; 2 prĂ©venir l’adulte qu’ils quittent le jeu si tel est leur dĂ©sir. C’est ce qu’une Ă©tude de psychologie expĂ©rimentale conduite par GrĂ€fenhain, Behne, Carpenter et Tomasello cherche Ă  Ă©tablir, en analysant la comprĂ©hension du co-engagement » understanding of joint commitment chez les enfants de 2 Ă  4 ans GrĂ€fenhain et al., 2009. 5 Gilbert 2003a [1990], p. 63 insiste dans un cadre plus gĂ©nĂ©ral sur l’importance du mot ensemble, ... 10Le dispositif expĂ©rimental mis en place est trĂšs sophistiquĂ©, mais on peut le rĂ©sumer comme suit. Dans la condition avec co-engagement, un adulte joue Ă  un jeu pouvant ĂȘtre pratiquĂ© aussi bien seul qu’à deux. Ensuite, il demande Ă  l’enfant Oh, [nom de l’enfant], tu joues avec moi ? ». Quand ce dernier donne son accord verbalement ou non, l’adulte dit Alors allons jouer Ă  [nom du jeu] ensemble5 ! ». Par contraste, dans la condition sans co-engagement, l’adulte, aprĂšs avoir jouĂ© seul, s’éloigne et un autre adulte dit alors Ă  l’enfant Alors, [nom de l’enfant], maintenant tu peux jouer ! ». DĂšs que l’enfant commence Ă  jouer, le premier adulte le rejoint en disant Oh, c’est amusant. Je vais jouer Ă  [nom du jeu] ! ». Enfin, dans les deux conditions expĂ©rimentales avec et sans co-engagement, l’adulte s’arrĂȘte de jouer sans prĂ©venir. Dans la condition avec co-engagement, les enfants essaient majoritairement de rĂ©engager l’adulte dans le jeu, par exemple en les regardant tout en pointant du doigt en direction du jeu. Ceci suggĂšre qu’ils ont interprĂ©tĂ© l’action comme Ă©tant conjointe, ce qui leur donne le droit de faire une demande Ă  l’adulte. Dans la condition sans co-engagement, les enfants continuent en gĂ©nĂ©ral Ă  jouer en solitaire. Mais les enfants de deux ans ne font pas de diffĂ©rence significative entre les deux conditions, ce qui suggĂšre que le sens du co-engagement Ă©merge plutĂŽt vers trois ans. 6 L’équipe de Tomasello est amenĂ©e Ă  faire une Ă©tude complĂ©mentaire, dans laquelle c’est l’enfant et ... 11Cette Ă©tude permet de faire face Ă  des hypothĂšses concurrentes par exemple, peut-ĂȘtre que les enfants essaient de rĂ©engager l’adulte tout simplement parce que ce dernier semble plus sociable » dans la condition avec co-engagement ? Cette interprĂ©tation est possible mais peu plausible en effet, durant les phases d’interruption du jeu, les enfants ont parlĂ© Ă  l’adulte dans les deux conditions, et ce dans les mĂȘmes proportions GrĂ€fenhain et al., 2009, p. 1436. Cependant, une limite de l’expĂ©rience est qu’on ne voit pas prĂ©cisĂ©ment si le comportement des enfants relĂšve d’un objectif personnel partagĂ© modĂšle de Bratman ou de l’objectif d’un sujet pluriel modĂšle de Gilbert. En effet, les enfants sont-ils seulement autorisĂ©s Ă  s’attendre que l’adulte ne quitte pas le jeu objectif personnel partagĂ© ou se sentent-ils flouĂ©s » sujet pluriel ? MĂȘme si la seconde hypothĂšse Ă©tait vraie, cela n’est pas vĂ©rifiable dans le cadre de ce dispositif expĂ©rimental, car il y a de toute façon peu de chances que des enfants de 2 Ă  4 ans Ă©mettent des reproches Ă  un adulte qu’ils ne connaissent pas. Cela dit, c’est bien Ă  Gilbert et non Ă  Bratman que les auteurs se rĂ©fĂšrent lorsqu’ils abordent la question des droits affĂ©rents Ă  une action conjointe ibid., p. 14306. 7 Sur les capacitĂ©s psychologiques supposĂ©es par modĂšles de l’intentionnalitĂ© collective, notamment l ... 8 Cela dit, Gilbert reconnaĂźt que la condition de savoir commun n’est pas toujours rĂ©alisĂ©e, notammen ... 12Cette Ă©tude de psychologie du dĂ©veloppement met l’accent sur un Ă©lĂ©ment indispensable Ă  la constitution des sujets pluriels le savoir commun common knowledge. En effet, il n’y a action conjointe que si tel individu sait que l’autre est co-engagĂ© et vice-versa. Or, si dans l’étude susmentionnĂ©e la situation d’invitation n’est pas interprĂ©tĂ©e par les enfants de deux ans comme donnant lieu Ă  la constitution d’un sujet pluriel, c’est parce que le savoir commun n’est pas en place les capacitĂ©s psychologiques requises semblent Ă©merger vers trois ans7. Par ailleurs, la question connexe du degrĂ© d’explicitation est posĂ©e Tomasello, 2009, p. 67 les enfants semblent avoir besoin de signes clairs utilisation des mots avec » ou ensemble », etc. indiquant la volontĂ© de co-engagement de l’adulte. On verra plus loin que la condition de savoir commun est parfois difficile Ă  rĂ©aliser dans des situations moins expĂ©rimentales, justement en raison du caractĂšre peu explicite de certains co-engagements supposĂ©s, ce qui requiert peut-ĂȘtre d’amender le modĂšle du sujet pluriel infra, section Économie 13En Ă©conomie, la notion de savoir commun sert Ă  comprendre l’émergence et le maintien d’un phĂ©nomĂšne appelĂ© convention, c’est-Ă -dire une rĂ©gularitĂ© de comportement R au sein d’une population P telle que 1 tous les membres de la population se conforment Ă  R ; 2 chacun croit que tous les autres membres de P se conforment Ă  R [condition de savoir commun] et 3 trouve dans cette croyance une bonne et dĂ©cisive raison pour se conformer Ă  R ; 4 par ailleurs, au moins une autre rĂ©gularitĂ© R’ vĂ©rifiant les conditions prĂ©cĂ©dentes aurait pu prĂ©valoir OrlĂ©an, 2004, p. 13. 9 L’exemple est empruntĂ© Ă  Thomas Schelling. 14Cette dĂ©finition trouve son origine dans les travaux de David Lewis 2002, un logicien dont s’inspira Ă©galement Gilbert. Dans ce cadre, une convention Ă©merge suite Ă  des dĂ©cisions rationnelles dans un jeu, au sens de la thĂ©orie des jeux. Par exemple deux individus perdus dans New York cherchent Ă  se retrouver. Chacun doit donc imaginer l’endroit que l’autre choisira pour se retrouver, et cet endroit ne sera appropriĂ© que si l’autre le choisit aussi. Il est possible que les individus dĂ©cideront d’aller Ă  la gare centrale, parmi une multitude d’autres endroits possibles. Cette solution, si elle survient, est une convention Ă  la fois arbitraire et rationnelle. Arbitraire car la gare centrale n’est pas en soi un lieu plus appropriĂ© qu’un autre ; rationnelle car aller Ă  la gare centrale a un sens si l’on pense que l’autre aussi s’y rendra je vais Ă  la gare centrale [
] uniquement si l’autre pense que j’y vais et si je pense qu’il pense cela » Urrutiaguer, Batifoulier, Merchiers, 2001, p. 749. 15Cependant, selon Gilbert, cette conception ne rend pas compte de ce que nous entendons, dans la vie de tous les jours, par convention – alors mĂȘme que Lewis entendait explorer notre concept ordinaire et Ă©tabli » de ce phĂ©nomĂšne Lewis, citĂ© par Gilbert, 2008a, p. 6. Imaginons des individus parlant de la façon suivante La convention dans notre dĂ©partement est de nous habiller formellement pour les rĂ©unions du dĂ©partement ». Un jour, Joe vient Ă  une rĂ©union en tee-shirt et en jeans. Molly pourrait bien le lui reprocher. En tout cas, elle est en position de le faire [
]. Elle pourrait [
] justifier son reproche en remarquant que la convention en question est en vigueur au sein du dĂ©partement » Gilbert, ibid., p. 7. Or, dans la conception lewisienne selon laquelle les membres d’une population P se conforment Ă  une convention R en raison de la croyance selon laquelle tous les autres membres de P se conforment Ă  R voir supra, aucun reproche de ce genre n’est possible. Certes, si June venait en tenue dĂ©contractĂ©e, Bob pourrait ĂȘtre surpris, mĂȘme déçu [
], [ou encore] juger qu’elle agit mal. AprĂšs tout, elle agit en contradiction avec les prĂ©fĂ©rences de la plupart des membres. NĂ©anmoins, elle ne l’a pas offensĂ© de telle sorte qu’il serait maintenant en position de la rĂ©primander » ibid., p. 10. 16En somme, notre conception ordinaire de ce qu’est une convention inclut l’idĂ©e d’une offense possible. Le modĂšle du sujet pluriel s’accorde avec cette conception, et permet de formuler une nouvelle dĂ©finition. Soit A une action conforme Ă  une convention donnĂ©e. On peut dire que X offense Y en manquant de faire A en une certaine occasion seulement si X devait [owed] A Ă  Y en cette occasion, sachant que celui Ă  qui on doit une action [one who is owed an action] est en position de la demander comme si elle Ă©tait en quelque sorte la sienne » ibid.. Or, soutient Gilbert, pour que l’action A de X soit due Ă  Y comme si elle Ă©tait la sienne, il faut au prĂ©alable que X et Y aient formĂ© le sujet pluriel de la convention prescrivant de faire A. L’action A est alors autant l’action de X en tant qu’il en sera peut-ĂȘtre l’auteur, vu qu’il la doit Ă  Y que l’action de Y en tant qu’elle lui est due. D’oĂč la dĂ©finition gilbertienne de la convention Une population P a une convention de conformitĂ© Ă  une rĂ©gularitĂ© de comportement R dans les situations de type S si et seulement si les membres de P acceptent conjointement, en ce qui les concerne, le principe il faut se conformer Ă  R » ibid., p. 11-12. Les actions conformes Ă  R sont alors, avant qu’elles ne se produisent, dues aux autres parties. Si une partie menaçait de ne pas se conformer Ă  R, alors n’importe qui d’autre au sein de P pourrait solliciter la conformitĂ© en disant Je demande que vous me donniez ce qui est mien », sachant que ce qui est mien » fait ici partie de ce qui est nĂŽtre ». 10 Celui du dilemme de l’hĂŽte » Gilbert, 2003a [1990], p. 113-115, qui constitue Ă©galement une cri ... 17Comme le montre OrlĂ©an – qui se base toutefois sur un autre exemple10 – le modĂšle de Gilbert permet d’expliciter la notion de convention lĂ©gitimĂ©e par opposition aux conventions Ă©mergeant uniquement de dĂ©cisions rationnelles dans un jeu, en rejoignant ainsi Max Weber. Selon Weber, la convention est un ordre lĂ©gitime » dont la stabilitĂ© est garantie par la rĂ©probation de tout Ă©cart » Weber, citĂ© par OrlĂ©an, 2004, p. 14. Or, c’est bien ce phĂ©nomĂšne de rĂ©probation que Gilbert cherche Ă  saisir. En consĂ©quence, la thĂ©orie du sujet pluriel constitue un apport potentiel Ă  toute analyse Ă©conomique voulant aller au-delĂ  de la conception traditionnelle rĂ©duisant les interactions humaines au seul principe de la rationalitĂ© instrumentale » OrlĂ©an, ibid., p. 20. 18L’apport de Gilbert est d’autant plus important, du point de vue de l’économie des conventions, que Lewis est un prĂ©curseur de la thĂ©orie des conventions sans le petit livre [...] du logicien amĂ©ricain David Lewis Convention a philosophical study, 1969 [...] la thĂ©orie des conventions n’aurait pas vu le jour » Favereau, 2001, p. 5. Cependant, certains Ă©conomistes ne manquent pas de relever les failles du raisonnement de Gilbert. En particulier, la solution en termes de sujet pluriel tend Ă  suggĂ©rer que seuls les collectifs les sujets pluriels peuvent avoir des conventions. Or, suivre une convention n’implique pas forcĂ©ment l’existence d’un collectif. Il existe une convention dans une campagne anglaise oĂč la prioritĂ© de passage sur un petit pont est donnĂ©e Ă  ceux qui viennent du Nord. Si des touristes respectent cette convention, ils ne deviennent pas pour autant un collectif » Urrutiaguer, Batifoulier, Merchiers, 2001, p. 90. On verra plus loin que l’affirmation selon laquelle tous les sujets pluriels sont des groupes sociaux constitue en effet un point faible de la thĂ©orie de Gilbert infra, section Sociologie Niveau des interactions analyse de conversations 19Contrairement Ă  de nombreuses interprĂ©tations qui en sont faites, le modĂšle de Gilbert vise Ă  saisir un phĂ©nomĂšne qui n’est pas de l’ordre de la promesse. Dans une promesse, chacun se lie unilatĂ©ralement Ă  l’objectif en question ; par ailleurs, celui qui promet ne peut prĂ©tendre Ă  aucune revendication Ă  l’égard du destinataire de la promesse Gilbert, 2003a [1990], p. 60. Par contraste, un sujet pluriel suppose un engagement conditionnel tel que n’importe qui est engagĂ© [
] lorsque chacun est engagĂ©. Toutes les volontĂ©s sont ainsi liĂ©s simultanĂ©ment et de façon interdĂ©pendante » ibid.. Ceci pourrait sembler Ă  premiĂšre vue assez mystĂ©rieux, mais une analyse de conversation rĂ©alisĂ©e par Bernard Conein permet d’éclairer concrĂštement ce point. 11 Pour Gilbert 2003b [1999], p. 162, les accords sont un en fait cas particulier de co-engagement. 20Conein conteste la pertinence de la thĂ©orie austinienne des actes de langage selon laquelle une invitation se produit au moyen d’un Ă©noncĂ© performatif dont le modĂšle est celui d’un acte individuel et d’un engagement personnel du locuteur, qui, dans le cas de la promesse et de l’invitation, engage uniquement le destinateur » Conein, 2005, p. 129. Il semble en effet que lors d’une invitation, le destinataire est engagĂ© avant mĂȘme d’avoir notifiĂ© verbalement son accord ou son refus. Un indice allant dans ce sens est que l’alternative qui s’offre au destinataire n’est jamais symĂ©trique comme l’a remarquĂ© Harvey Sacks, l’acceptation a gĂ©nĂ©ralement un caractĂšre direct et ouvert », tandis que les refus sont plus souvent indirects et mitigĂ©s » ibid., p. 120. PrĂ©cisĂ©ment, la thĂ©orie du sujet pluriel vise Ă  rendre compte de ce genre d’engagement sans accord » un co-engagement au sens de Gilbert ne requiert pas forcĂ©ment d’accord. Par exemple, Joe fait signe Ă  Lisa depuis la piste de danse de s’approcher et Lisa s’avance pour l’y rejoindre. Chacun est alors le sujet pluriel du fait de danser ensemble », alors qu’il n’y a pas eu d’accord, mĂȘme tacite ce cas de figure ne semble pas [
] faire appel Ă  un accord tacite [
]. Il ne serait pas exact de la part de l’une ou l’autre des parties de dire Ă  la seconde vous avez donnĂ© votre accord » Gilbert, 2003b [1999], p. 15411. C’est ici que Gilbert rejoint Goffman, pour qui un engagement conjoint prĂ©cĂšde les acceptations verbalisĂ©es d’une action commune » Conein, 2005, p. 122. 21Il est alors possible d’expliquer la frĂ©quence des Ă©noncĂ©s indirects consistant par exemple Ă  interroger l’autre sur son dĂ©sir tu veux faire un truc ? » au lieu d’utiliser la forme directe je t’invite ». Selon la thĂ©orie des actes de langage, les Ă©noncĂ©s indirects sont utilisĂ©s pour des raisons de politesse la motivation principale – sinon la seule – qui conduit Ă  employer ces formes indirectes est la politesse » Searle, 1982 [1979], p. 90. Or, cette explication nĂ©glige les contraintes sociales, notamment les modalitĂ©s de co-orientation entre les personnes, qui caractĂ©risent les situations d’invitation. Selon Conein, une invitation requiert surtout que le destinateur s’assure du caractĂšre authentiquement conjoint de l’engagement Ă  venir. C’est ce qui explique les formules d’ouverture du type qu’est-ce que tu fais, lĂ , en ce moment ? », qui attĂ©nuent, dĂšs le dĂ©but de l’échange, la part d’engagement individuel du locuteur. C’est ce qui explique Ă©galement la rĂ©itĂ©ration des interrogations sur le dĂ©sir du destinataire, du type A1 Si tu veux je t’invite ; B2 ouais ouais ; A3 tu voudrais ? ; B4 ouais ». À terme, ces procĂ©dures permettent de faire Ă©merger une action vĂ©ritablement conjointe, c’est-Ă -dire qui ne soit pas une simple agrĂ©gation de deux engagements personnels » Conein, 2005, p. 129. Ainsi, Gilbert semble viser juste quand elle dit qu’une liaison simultanĂ©e et interdĂ©pendante des volontĂ©s » supra suppose un engagement conditionnel prendre un cafĂ© ensemble ou dĂźner ensemble requiert de manifester Ă  l’autre qu’on est engagĂ© Ă  la condition que chacun le soit. Une action vĂ©ritablement conjointe ne peut mĂȘme pas se dĂ©crire comme impliquant une personne qui dirait en fait “Vous pouvez me considĂ©rer comme m’étant engagĂ© dĂšs lors que vous vous ĂȘtes engagĂ©â€, en laissant Ă  l’autre personne l’initiative d’un engagement unilatĂ©ral » Gilbert, 2003a [1990], p. 60. En effet, comme le montre Conein, l’interrogation sur le dĂ©sir de l’autre concerne autant A [le destinateur] que B [le destinataire], puisqu’il arrive que ce soit B qui tient Ă  s’assurer de l’engagement de A avant d’accepter l’invitation » Conein, 2005, p. 124. 12 Une affordance est une possibilitĂ© d’action perceptible dans l’environnement. 22Les linguistes A. Carassa et M. Colombetti proposent des rĂ©flexions similaires Ă  celles de Conein, en recourant Ă©galement Ă  la thĂšse gilbertienne d’une liaison simultanĂ©e et interdĂ©pendante des volontĂ©s ». Dans le cas d’une requĂȘte entre deux personnes qui se connaissent, le processus est selon eux le suivant A rend disponible une affordance12 j’aurais besoin de quelques livres » qui laisse Ă  B la possibilitĂ© d’interprĂ©ter cela comme une requĂȘte ok, donne-moi la liste » ou une demande moins forte essaye Amazon, les frais de port sont gratuits ». Selon la rĂ©ponse de B, les parties seront co-engagĂ©es sur le sens des Ă©noncĂ©s exprimĂ©s au tour de parole prĂ©cĂ©dent. Pour les auteurs, un avantage de ce modĂšle est de ne pas supposer que A connaĂźt clairement son intention communicative dĂšs le dĂ©part en effet, c’est seulement aprĂšs les rĂ©ponses de B que le sens de ce que dit A est Ă©tabli. Plus prĂ©cisĂ©ment, les parties construisent ensemble un sens conjoint ou joint meaning, qui peut Ă©ventuellement ĂȘtre diffĂ©rent du sens du locuteur ou speaker’s meaning. Par exemple, Albert dit Ă  Barbara Je crois que je vais aller marcher », sans aucune intention de l’inviter [
]. Barbara rĂ©pond DĂ©solĂ©e Albert, je suis trop occupĂ©e ». Barbara a considĂ©rĂ© l’énoncĂ© d’Albert comme une invitation. Albert pourrait prendre en charge [take up] l’énoncĂ© de Barbara, en sous-entendant par consĂ©quent que son Ă©noncĂ© initial Ă©tait une invitation ; il pourrait dire par exemple Dommage. Bon, je reviens bientĂŽt ». À ce point de la conversation, le sens conjoint [joint meaning] de l’énoncĂ© initial d’Albert est que c’était une invitation Carassa, Colombetti, 2009, p. 1851. 23Le point crucial est qu’Albert, malgrĂ© sa croyance personnelle sur le sens de son Ă©noncĂ© initial, est co-engagĂ© Ă  croire que ce dernier Ă©tait une invitation. En effet, supposons que Barbara change d’avis et dise Oh, en fait, je crois que mon travail peut attendre. Mais seulement une courte marche, ok ? ». Albert ne peut pas rĂ©pondre que son intention Ă©tait de marcher seul sans violer un co-engagement. Ceci rejoint l’intuition durkheimienne de Gilbert selon laquelle une croyance collective que p [
] ne doit pas ĂȘtre confondue avec ce qu’on appelle la croyance commune ou mutuelle [
]. Les croyances collectives [
] sont logiquement indĂ©pendantes de ce que les agents en question croient personnellement » ibid., 2011, p. 1057. C’est ce point que nous voudrions maintenant dĂ©velopper. Niveau des groupes analyse de croyances collectives 13 Rappelons que pour Durkheim, les faits sociaux sont constituĂ©s » par les croyances, les tendanc ... 24Jusqu’ici, nous avons suggĂ©rĂ© que le modĂšle de Gilbert est pertinent pour analyser des interactions dans des contextes d’action bien dĂ©finis enfants qui jouent, individus suivant une convention lĂ©gitimĂ©e dans un contexte Ă©conomique, individus proposant une invitation. Mais Gilbert tente de dĂ©passer ce niveau micro ou mĂ©so » pour rendre compte de collectifs Ă  grande Ă©chelle » Kaufmann, 2010, p. 343. Pour cela, elle se rĂ©fĂšre Ă  Durkheim et Ă  son idĂ©e selon laquelle le fait social 1 est inhĂ©rent au groupe social ; et 2 exerce une contrainte sur les individus. La notion de croyance est privilĂ©giĂ©e pour clarifier cette problĂ©matique complexe, et permet de formuler deux thĂšses que Durkheim ne renierait probablement pas 1 Le caractĂšre gĂ©nĂ©ral d’une croyance au sein d’un groupe n’est pas une condition suffisante pour que celle-ci puisse ĂȘtre tenue pour une croyance de groupe » ; et 2 lorsqu’un groupe soutient une certaine croyance, il s’ensuite que certaines obligations s’imposent Ă  ses membres » Gilbert, 2003a [1990], p. 85, p. 8713. 25Il y a bien des cas oĂč ces deux conditions inhĂ©rence au groupe et contrainte sont remplies. Parfois mĂȘme, une croyance de groupe peut n’ĂȘtre partagĂ©e par aucun membre du groupe. Pour le montrer, on peut comparer les croyances du Cercle de Vienne » incluant par exemple Carnap ou Gödel avec celles de l’école de Copenhague » incluant par exemple Bohr ou Heisenberg. Les membres du Cercle de Vienne ont produit un manifeste destinĂ© Ă  exprimer les croyances collectives du groupe. Ces croyances Ă©taient assez gĂ©nĂ©rales et vagues pour que chaque membre puisse y adhĂ©rer personnellement chacun semble tout Ă  fait d’accord avec les idĂ©es communes exprimĂ©es par seulement trois des membres Hahn, Neurath et Carnap [du Cercle de Vienne] » Bouvier, 2004, p. 391. Dans ce cas, le groupe exerce une certaine contrainte car chacun des membres ne peut abandonner les idĂ©es exprimĂ©es dans le manifeste sans fournir une justification aux autres membres. Mais il n’est pas sĂ»r que la croyance soit ici inhĂ©rente au groupe elle semble plutĂŽt avoir les individus pour substrat, puisque chacun adhĂšre personnellement Ă  la croyance du groupe. Un cas plus typiquement durkheimien est celui de l’ Ă©cole de Copenhague », un groupe dont aucun membre ne partage la croyance collective – du moins si l’on suit l’interprĂ©tation de l’historienne des sciences Mara Beller. 14 Il y a cependant d’autres explications possibles mais pas forcĂ©ment incompatibles. Selon Chevalle ... 15 Selon Beller 1999, p. 122, les thĂ©ories de Bohr et Heisenberg sont incompatibles. 26En 1927, le physicien Niels Bohr propose une thĂ©orie en mĂ©canique quantique censĂ©e exprimer le point de vue des membres de l’ Ă©cole de Copenhague ». Il fallait en effet une thĂ©orie unifiĂ©e, capable de contrer l’opposition » Beller, 1999, p. 143, notamment celle de Schrödinger et Einstein. Dans le but de former un front public uni, les principaux membres de l’école de Copenhague Bohr, Heisenberg, Pauli et Born serrĂšrent les rangs au CongrĂšs de CĂŽme et au colloque Solvay Ă  Bruxelles en 1927 » ibid., p. 216. Bohr entreprit de faire une synthĂšse des points de vue des divers physiciens, mais sa confĂ©rence Ă  CĂŽme – publiĂ©e par la suite dans Nature – est confuse et difficile Ă  comprendre. C’est que l’interprĂ©tation rendue publique et sur laquelle tous les membres de l’école de Copenhague prĂ©tendaient publiquement s’entendre continuait Ă  ĂȘtre, en rĂ©alitĂ©, l’objet de discussions Ă  l’intĂ©rieur mĂȘme du groupe ». Bouvier, 2002, p. 4614. Il y a donc une diffĂ©rence entre les croyances personnelles en matiĂšre de mĂ©canique quantique des chercheurs et les croyances collectives, affichĂ©es publiquement, de l’école de Copenhague, qui est alors un sujet pluriel ce n’est pas une simple collection d’individus, pas un simple agrĂ©gat, et on peut bien parler de communautĂ© » scientifique. De plus, aucun individu ne partage personnellement cette croyance collective en effet, Ă  CĂŽme, Bohr n’exprima mĂȘme pas sa pensĂ©e propre, afin de pouvoir inclure celle de Heisenberg. Par consĂ©quent, la croyance collective ne fut mĂȘme pas partagĂ©e par celui qui pourtant conçut et exprima cette croyance15. Dans le cas prĂ©sent, la conception durkheimo-gilbertienne » selon laquelle les croyances collectives sont inhĂ©rentes au groupe social est pertinente si aucun membre du groupe n’adhĂšre personnellement Ă  la croyance du groupe, alors cette derniĂšre doit bien, en un certain sens, ĂȘtre inhĂ©rente au groupe. Ceci constitue une alternative sĂ©rieuse Ă  un strict individualisme mĂ©thodologique Boudon, 1995 en matiĂšre de croyances collectives. La dimension politique des collectifs 27Selon Gilbert, les faits sociaux n’émergent pas forcĂ©ment d’un contrat, ni d’un accord, ni d’une promesse Conein, 2005, p. 99, 122. Cependant, les thĂ©ories contractualistes – celles de Rousseau ou de Hobbes par exemple – forment une sorte d’arriĂšre-plan Ă  la thĂ©orie du sujet pluriel, mĂȘme en ce qui concerne les co-engagements formĂ©s sous la contrainte. En effet, pour constituer un sujet pluriel, il suffit que chacune des parties exprime sa disponibilitĂ© » Ă  ĂȘtre co-engagĂ©e considĂ©rons par exemple une famille [
]. Si, alors qu’elle commence Ă  comprendre ce qui se passe autour d’elle, la jeune Betty prend part aux diffĂ©rents co-engagements Ă©tablis par sa famille, elle n’a probablement guĂšre eu le choix de faire autrement – ses parents ont menacĂ© de la priver de nourriture ou d’un toit si elle leur refusait sa participation. Nonobstant cette absence de libre-arbitre, il suffit qu’elle ait manifestĂ© aux siens d’une maniĂšre ou d’une autre sa disponibilitĂ© Ă  obĂ©ir pour se trouver partie prenante [
]. [L]a pression extĂ©rieure n’invalide pas l’expression de la disponibilitĂ© Gilbert, 2008b 2006, p. 910. 16 Gilbert 1996, p. 209 occulte quelque peu la rĂ©alitĂ© des mĂ©diations tierces, par exemple quand ell ... 28Ainsi, mĂȘme le lieu par excellence de la socialisation primaire » est apprĂ©hendĂ© dans une perspective contractualiste. Ceci constitue un point faible de la pensĂ©e gilbertienne. En effet, de nombreux collectifs ne peuvent ĂȘtre le produit d’activitĂ©s associatives et contractuelles ; non seulement ils prĂ©cĂšdent ces derniĂšres mais c’est eux qui les rendent possibles en leur assurant d’emblĂ©e une “communalitĂ©â€ de principe » Kaufmann, 2010, p. 344. Toutefois, le modĂšle du sujet pluriel reste heuristique pour l’analyse de la constitution des collectifs, quels qu’ils soient. En effet, tout collectif “en train de se faire” [
] passe par un moment politique [
] potentiellement rĂ©flexif qui vise Ă  assembler les volontĂ©s et Ă  fĂ©dĂ©rer les diffĂ©rentes opinions quant Ă  la raison d’ĂȘtre, aux orientations pratiques et aux critĂšres d’appartenance qui sont les siennes » ibid., p. 353. Ainsi, le modĂšle du sujet pluriel rend compte de la collectivisation des collectifs » les individus co-engagĂ©s unifient leurs volontĂ©s dans une volontĂ© plurielle unique, qui Ă©merge par le bas ». Mais ce Nous une fois constituĂ© s’appuie sur des mĂ©diations tierces, par exemple des reprĂ©sentants ayant explicitement pour tĂąche de parler et d’agir au nom du groupe, ou des objets au sens de Latour fournissant des appuis normatifs aux membres du collectif. Or, ces mĂ©diations tierces sont ambivalentes d’un cĂŽtĂ©, elles permettent aux individus de prolonger leur capacitĂ© d’agir dans des activitĂ©s collectives qui leur offrent de nouvelles possibilitĂ©s d’action voter, enseigner, etc. » ibid., p. 351, mais de l’autre, le tiers est toujours susceptible de s’émanciper de l’activitĂ© conjointe » ibid.16. Enfin, l’existence du collectif dĂ©pend de sa reconnaissance ontologique par des instances extĂ©rieures ; autrement dit, de sa reconnaissance comme un Ils ou un Eux, par exemple une nation dans l’espace gĂ©opolitique des relations internationales. C’est lĂ  que le collectif apparaĂźt, Ă  rebours de toute description par le bas », comme une totalitĂ© concrĂšte court-circuitant la multiplicitĂ© des individus qui le composent » ibid., p. 355. En somme, le modĂšle de Gilbert est plausible si on le restitue dans son cadre propre celui d’une description par le bas » des collectifs. 29Mais, si la thĂ©orie du sujet pluriel se heurte aux limites classiques de tous les modĂšles contractualistes » Bouvier, 2004, p. 403, elle permet de poser la question politique de la primautĂ© des volontĂ©s individuelles sur celles du collectif, le modĂšle gilbertien Ă©tant une contrepartie analytique de l’idĂ©al dĂ©mocratique moderne Kaufmann, 2010. Du coup, les idĂ©es de Gilbert se rĂ©vĂšlent pertinentes pour l’étude des collectifs qui se veulent politiques, c’est-Ă -dire qui posent eux-mĂȘmes la question de la transformation des volontĂ©s individuelles en une unitĂ© d’ordre supĂ©rieur. Certes, dĂšs lors que l’on a affaire Ă  des collectifs Ă  grande Ă©chelle, l’approche de Gilbert bute inĂ©vitablement sur l’indĂ©termination de l’extension des intentions ou des vouloirs [individuels] » Trom, 2010, p. 380. Mais la thĂ©orie du sujet pluriel redevient pertinente lorsque cette indĂ©termination, pourtant inĂ©liminable, est problĂ©matisĂ©e de l’intĂ©rieur du collectif lui-mĂȘme » ibid.. En effet, une fois que la question politique de la transformation du multiple en un » est posĂ©e au sein du collectif, c’est aussi le plan des vouloirs individuels, celui des particuliers dĂ©nombrables et des dispositifs de coordination, qui, simultanĂ©ment, apparaĂźt comme inĂ©liminable » ibid.. 2. Critiques portĂ©es Ă  la thĂ©orie du sujet pluriel 30La section 1 a dĂ©jĂ  permis d’entrevoir certaines limites de la thĂ©orie du sujet pluriel. La section prĂ©sente propose de les identifier plus prĂ©cisĂ©ment. Comme nous le verrons, certaines d’entre elles sont relatives et ne requiĂšrent qu’un amĂ©nagement du modĂšle ; d’autres sont plus fondamentales. 31Les critiques portĂ©es Ă  la thĂ©orie du sujet pluriel peuvent ĂȘtre classĂ©es en trois catĂ©gories. PremiĂšrement, on peut questionner sa prĂ©tention Ă  rendre compte des groupes sociaux est-ce que ceux qui constituent un sujet pluriel, quel qu’il soit, constituent [
] un groupe » Gilbert, 2003a [1990], p. 106 ? Inversement, tous les groupes sont-ils des sujets pluriels ? DeuxiĂšmement, on peut questionner la tentative de modĂ©liser des groupes sans faire rĂ©fĂ©rence Ă  ce qui leur est extĂ©rieur l’identitĂ© d’un groupe ne dĂ©pend-elle pas constitutivement de ses relations avec d’autres groupes ? Enfin, on peut questionner la façon un peu abrupte de doter les groupes de croyances les Ă©tats mentaux des groupes ne sont-ils pas fondamentalement diffĂ©rents des Ă©tats mentaux individuels ? Sujets pluriels et groupes sociaux 32Bien qu’Erving Goffman soit dĂ©cĂ©dĂ© avant les divers dĂ©veloppements sur la thĂ©orie du sujet pluriel, on peut trouver dans ses Ă©crits une critique du lien entre action conjointe et groupes sociaux. Or, Gilbert affirme qu’il y a un rapport Ă©troit entre les groupes sociaux et les sujets pluriels, analysables en termes d’action conjointe ou de croyance collective. Voici une formulation de cette thĂšse tout sujet pluriel est un groupe social [
]. La clĂ© menant aux groupes sociaux est le concept de sujet pluriel [
]. J’ai affirmĂ© que des personnes se promenant ensemble forment un sujet pluriel et qu’il y a quelque raison de supposer que notre concept de groupe social [
] rĂ©side dans le concept de sujet pluriel Gilbert, 2003a [1990], p. 66, p. 71. 33Pour affirmer que mĂȘme deux personnes se promenant ensemble forment un groupe social, Gilbert fait appel Ă  l’autoritĂ© de Simmel. Ce dernier Ă©crit [La] socialisation grossiĂšrement, le processus de formation d’un groupe social peut avoir des degrĂ©s trĂšs divers [
] allant de la rĂ©union Ă©phĂ©mĂšre en vue d’une promenade jusqu’à la famille [
] de la communautĂ© passagĂšre des clients d’un hĂŽtel jusqu’à la profonde solidaritĂ© d’une guilde mĂ©diĂ©vale. [
] la formation sociologique la plus simple du point de vue mĂ©thodologique est la relation entre deux Ă©lĂ©ments. [
] il s’agit dĂ©jĂ  d’une socialisation Simmel, citĂ© par Gilbert, 2003a [1990], p. 46, p. 69. 34Or, si Simmel est bien un prĂ©curseur de l’idĂ©e selon laquelle l’action conjointe de deux personnes peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un groupe social » Conein, 2007, p. 209, cette idĂ©e s’inscrit peut-ĂȘtre dans une tendance Ă  identifier trop facilement les rassemblements orientĂ©s focused gatherings avec les groupes sociaux » Goffman, 1972, p. 8. Selon Goffman, la plupart des groupes, Ă  la diffĂ©rence des rassemblements orientĂ©s, continuent d’exister au-delĂ  des occasions oĂč les membres sont physiquement ensemble » ibid., p. 11. DĂšs lors, l’action conjointe entre individus physiquement co-prĂ©sents n’est pas d’abord une caractĂ©ristique des groupes, mais des rassemblements orientĂ©s ou systĂšmes d’activitĂ© situĂ©e » Dans la vie de nombreux petits groupes, des occasions surviennent rĂ©guliĂšrement oĂč tous les membres et seulement les membres [
] maintiennent conjointement [jointly sustain] un systĂšme d’activitĂ© situĂ©e [
] ils jouent Ă  un jeu [
], ou font une pause-cigarette ensemble. Appeler ces rassemblements des rĂ©unions du groupe » peut facilement induire en erreur et faire penser que l’on Ă©tudie le groupe directement [
]. [Mais ces] donnĂ©es initiales concernent les participants Ă  une rĂ©union, pas les membres du groupe ibid.. 17 Ainsi, Conein ou OrlĂ©an s’appuient sur Gilbert sans reprendre sa thĂšse sur les groupes ; Bouvier ou ... 35Le problĂšme est donc le suivant est-il possible, comme le fait Gilbert, d’élaborer une thĂ©orie des groupes sociaux Ă  partir d’exemples de rassemblements orientĂ©s ? L’exemple paradigmatique de la promenade ensemble n’appartient-il pas d’abord Ă  l’ordre de l’interaction ? Cela dit, Goffman soutient que dans certaines conditions, des interactions peuvent crĂ©er un groupe Goffman, 1972, p. 13. Les objections inspirĂ©es de Goffman ne sont donc pas forcĂ©ment fatales Ă  la thĂ©orie du sujet pluriel, d’autant plus que l’on peut accepter cette thĂ©orie sans pour autant penser qu’elle est la clĂ© menant aux groupes sociaux17. 18 Voir Simmel, 2002 1908, p. 64. Mais encore une fois, on peut penser que cette lecture de Simmel e ... 36Le philosophe Hans Bernhard Schmid met Ă©galement en doute le lien entre sujets pluriels et groupes sociaux, en posant la question de savoir si l’identification rĂ©flexive est suffisante Ă  la constitution d’un groupe. Selon Gilbert, il suffit que des individus aient conscience d’appartenir Ă  un sujet pluriel, dans les conditions de savoir commun, pour que le groupe existe. Elle rejoint en cela Simmel, pour qui l’unitĂ© des entitĂ©s sociales n’est rien de plus que la conscience de former une unitĂ© avec les autres » Simmel, citĂ© par Gilbert, 1989, p. 14618. Or, selon Schmid, la conscience de l’unitĂ© ne fait pas encore l’unitĂ© » Schmid, 2010, p. 205. Imaginons en effet un cercle d’amis qui, au fil des annĂ©es, se voient de plus en plus rarement en raison des carriĂšres et des vies familiales de chacun. MalgrĂ© cette raretĂ© de plus en plus marquĂ©e des retrouvailles, tous s’identifient trĂšs fortement avec ce groupe et tous savent Ă  quel point est significative l’appartenance Ă  ce groupe pour l’image de soi de tous les autres » ibid., p. 204. AprĂšs une longue pĂ©riode, se tient enfin de nouveau une rĂ©union. Elle est pour tous un Ă©vĂ©nement Ă©videmment assez important, et tous savent qu’il en va de mĂȘme pour les autres [
]. Enfin vient le jour dit. Mais cette fois rien ne se dĂ©roule comme prĂ©vu [
]. L’ambiance habituelle ne se fait pas sentir, la conversation ne s’enclenche pas vraiment, malgrĂ© l’effort gĂ©nĂ©ralisĂ© ; tout simplement, cela ne fonctionne plus ibid.. 19 Schmid 2010, p. 206 dĂ©veloppe un argument symĂ©trique, selon lequel l’identification rĂ©flexive n’e ... 37Ici, malgrĂ© la conscience subjective de former un groupe, malgrĂ© la volontĂ© de se proclamer communautĂ© », il n’y a plus vraiment de groupe au sens fort, en tout cas pas de communautĂ© rĂ©elle » ibid.. Le co-engagement Ă  dire nous » n’est donc pas suffisant pour qu’existe ce groupe, qui semble se rĂ©duire en fait Ă  une ultime ? rencontre, au sens de Goffman19. La question du hors-groupe 20 L’importance du hors-groupe est Ă©galement soulignĂ©e par FrĂ©dĂ©ric Vandenberghe, qui pointe certaines ... 38Un autre problĂšme, dĂ©jĂ  aperçu supra section est que Gilbert ne prend guĂšre en compte le hors-groupe. Pourtant, un groupe se constitue en rĂ©fĂ©rence Ă  ce qui lui est extĂ©rieur souvent, l’important n’est pas que A veut ĂȘtre ami avec B mais que A, observant C, veut ĂȘtre ami avec B qui est alors un alliĂ© potentiel face Ă  une partie tierce » Conein, 2007, p. 215. Si le phĂ©nomĂšne de l’action conjointe est Ă©tayĂ© par la psychologie Ă©volutionniste voir section l’importance du hors groupe l’est aussi de nombreux spĂ©cialistes s’accordent pour dire que les primates se lient en coalition car c’est leur principal instrument de survie sociale dans des systĂšmes sociaux constituĂ©s de larges groupes. La clĂŽture du groupe a lieu pour Ă©viter le harcĂšlement et le surpeuplement » ibid.. Les capacitĂ©s cĂ©rĂ©brales des primates leur permettent de traiter les informations socialement pertinentes identification de la hiĂ©rarchie, de l’appartenance, des alliances, etc. pour crĂ©er de tels liens. C’est que les contraintes sociales ont Ă©tĂ© aussi voire plus sĂ©lectives que les contraintes posĂ©es par l’environnement physique. Un indice allant dans ce sens est que la taille relative du nĂ©ocortex des primates [est] corrĂ©lĂ©e Ă  la taille de leur groupe social » ClĂ©ment, Kaufmann, 2011, p. 356. Selon cette perspective, les groupes ne sont pas formĂ©s par l’activitĂ© conjointe, mais par un travail de reconnaissance des rĂ©gularitĂ©s sociales elles-mĂȘmes liĂ©es Ă  un systĂšme [cognitif] destinĂ© Ă  surveiller keeping track of ces rĂ©gularitĂ©s » Conein, 2007, p. 210. La perspective de Gilbert, mais aussi de Simmel ou Tomasello, serait alors trop focalisĂ©e sur la coopĂ©ration au dĂ©triment de la coalition – mĂȘme si les deux perspectives peuvent ĂȘtre rĂ©conciliĂ©es puisque la coopĂ©ration permet de maintenir le groupe coalitionnel ibid., p. 21720. 39Enfin, l’incomplĂ©tude de la thĂ©orie du sujet pluriel sur la question du hors-groupe se ressent bien lorsqu’on la confronte Ă  certaines intuitions de Goffman, qui insiste sur la capacitĂ© du hors-groupe Ă  ancrer » le processus de formation de groupe Paradoxalement [
], si un rassemblement orientĂ© est amenĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer par lui-mĂȘme un groupe [
], alors il peut ĂȘtre pertinent d’inviter un Ă©tranger ou deux – et c’est ce qui se fait soigneusement en certaines occasions sociables. Ces personnes ancrent la formation de groupe qui a lieu, en l’empĂȘchant de se calquer Ă  nouveau sur les relations et les groupes qui existaient prĂ©cĂ©demment parmi les participants Goffman, 1972, p. 13. 40HĂ©las, Gilbert n’intĂšgre pas du tout ce genre d’idĂ©e dans sa conceptualisation pour elle, la formation de groupe est un processus exclusivement interne. Les groupes peuvent-ils vraiment avoir des croyances ? 41Une troisiĂšme catĂ©gorie de critiques questionne le holisme de Gilbert. Pour le philosophe Anthonie Meijers, un groupe ne peut pas avoir de croyances au sens strict. NĂ©anmoins, il ne s’agit pas de remettre en cause la nĂ©cessitĂ© de dĂ©passer la conception sommative » des croyances collectives, selon laquelle un groupe croit que p si une majoritĂ© de ses membres croit que p. Cette conception n’est en effet pas valable pour des attributions de croyance du type le cabinet d’expertise croit que l’alimentation gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©e ne prĂ©sente pas de danger et ne devrait pas ĂȘtre interdite » Meijers, 2002, p. 73. En effet, les membres du cabinet sont censĂ©s ne pas changer leur point de vue sur l’alimentation gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©e tant qu’une procĂ©dure ne sera pas mise en Ɠuvre par le cabinet » ibid.. La conception sommative ne rend pas compte de cet Ă©lĂ©ment normatif. La tentative de Gilbert est donc nĂ©cessaire. Mais elle tend, selon Meijers, Ă  attribuer trop vite aux groupes des Ă©tats mentaux qui ne peuvent ĂȘtre portĂ©s que par des individus. 21 Voir Ă©galement Wray 2001. 42En effet, les croyances individuelles peuvent ĂȘtre tout Ă  fait involontaires, tandis que les croyances de groupe ne le sont jamais vraiment je ne peux pas dĂ©cider de croire que je ne mourrai jamais [
] tandis que les croyances collectives [au sens fort] requiĂšrent une sorte d’assentiment, d’accord, ou de dĂ©cision volontaires par les membres du groupe pour que la croyance devienne collective » Meijers, 2002, p. 77. Par ailleurs, les croyances de groupe ne sont jamais purement Ă©pistĂ©miques elles ne visent jamais uniquement la vĂ©ritĂ©, notamment parce qu’elles dĂ©pendent d’un certain contexte une personne peut croire que p est vrai – par exemple, la terre est plate » – indĂ©pendamment du contexte dans lequel elle se trouve, alors qu’un groupe ne peut avoir de croyance qu’en lien avec une situation, un rĂŽle » ibid.. Certes, un groupe peut croire Ă©pistĂ©miquement que la terre est ronde, mais il s’agit alors forcĂ©ment d’une croyance sommative tout le monde dans le groupe croit que la terre est ronde », et non collective au sens fort nous, en tant que groupe, croyons que la terre est ronde ». Par consĂ©quent, Meijers propose de dire que si les individus ont des croyances, les groupes ne peuvent avoir que des acceptances, c’est-Ă -dire des Ă©tats mentaux 1 ne visant pas uniquement la vĂ©ritĂ© ; 2 dĂ©pendants du contexte21. 43Ces critiques sont constructives elles ne visent tant pas Ă  rĂ©futer la thĂ©orie du sujet pluriel qu’à la complexifier. Cependant, Gilbert demeure rĂ©ticente Ă  remplacer la notion de croyance par celle d’acceptance pour elle, les groupes peuvent bel et bien avoir des croyances. Son argument central est que les rejectionists » ceux qui pensent que les croyances de groupe ne sont pas vraiment des croyances considĂšrent a priori les croyances individuelles comme ayant les propriĂ©tĂ©s par excellence de la croyance ; or, pourquoi le niveau individuel serait-il plus appropriĂ© pour rendre compte de ce phĂ©nomĂšne ? Gilbert propose de faire confiance au langage ordinaire Un critĂšre important pour rendre compte d’un phĂ©nomĂšne [
] est le degrĂ© de rĂ©activitĂ© Ă  l’usage des termes pertinents. Dans le cas prĂ©sent, les termes centraux sont croyance » et ses apparentĂ©s croit, croyant, etc.. Rendre compte adĂ©quatement de la croyance suppose alors d’inclure dans l’analyse tous les phĂ©nomĂšnes dĂ©signĂ©s comme Ă©tant des cas de croyance » [
]. Donc, Ă  moins qu’il y ait une bonne raison d’exclure les Ă©noncĂ©s renvoyant Ă  des croyances collectives [collective belief statements], il serait mieux d’inclure leurs rĂ©fĂ©rents [dans l’analyse] [
], au lieu [
] de considĂ©rer seulement les Ă©noncĂ©s renvoyant Ă  des croyances individuelles [individual belief statements] et leurs rĂ©fĂ©rents Gilbert, 2002, p. 48. 44De ce point de vue, il n’y a pas de raison de dire que les croyances de groupe sont plus contextuelles que les croyances individuelles. Par exemple, si un comitĂ© pour l’amĂ©lioration du campus universitaire » croit, Ă  la suite d’un co-engagement de ses membres, qu’une brasserie est nĂ©cessaire sur le campus, alors la situation dudit comitĂ© est similaire Ă  celle d’une personne individuelle qui croit qu’une brasserie est nĂ©cessaire sur le campus ibid., p. 53. Une erreur potentielle serait ici de confondre le contexte dans lequel le co-engagement a eu lieu et le contenu dudit co-engagement ce que le comitĂ© croit [
] est dĂ©terminĂ© par le contenu du co-engagement constitutif. Dans le cas en question, le co-engagement est simplement de croire que p tel un seul corps as a body. Il n’y a aucun renvoi, explicite ou implicite, au contexte » ibid.. De mĂȘme, il n’y a pas de raison de dire que les croyances de groupe sont toujours voulues par le groupe. Certes, elles sont constituĂ©es par une volontĂ© collective des membres du groupe. Mais les croyances individuelles sont similaires si un individu, dans certains cas, ne peut pas vouloir croire believe at will, il reste que croire nĂ©cessite un usage de la volontĂ©, par exemple celle de juger ibid., p. 60. Une considĂ©ration symĂ©trique » des croyances individuelles et collectives requiert donc d’accorder aux groupes les propriĂ©tĂ©s de la croyance au sens strict. 45Une autre critique consiste Ă  montrer que la condition de savoir commun chacun sait que chacun est co-engagĂ© » est parfois difficile Ă  rĂ©aliser, ce qui jette le doute sur la rĂ©alitĂ© des sujets pluriels. Dans le cas de la confĂ©rence de Bohr Ă  CĂŽme supra, section le co-engagement est implicite, mais il a lieu Ă  un moment suffisamment saillant pour que les membres de l’école de Copenhague comprennent qu’ils sont dĂ©sormais co-engagĂ©s. Toutefois, dans les sciences, il arrive qu’un co-engagement naisse progressivement du simple fait de travailler ensemble » c’est ainsi que l’économiste Ludwig von Mises, aprĂšs avoir travaillĂ© Ă©troitement avec son Ă©tudiant Fritz Machlup, se mit Ă  penser qu’un co-engagement avait implicitement Ă©mergĂ© entre eux Bouvier, 2010, p. 193. Lorsque Machlup exprima une opinion diffĂ©rente de celle de Mises Ă  propos du principe de rationalitĂ©, ce dernier exprima une indignation si forte qu’il refusa de parler Ă  Machlup durant plusieurs annĂ©es » ibid.. Mais Machlup ne pensait pas qu’il Ă©tait co-engagĂ© s’il s’est senti coupable d’avoir contredit Mises, c’est seulement aprĂšs-coup, une fois qu’il rĂ©alisĂąt que Mises pensait que lui, Machlup, Ă©tait co-engagĂ© Ă  soutenir les mĂȘmes thĂšses. La condition de savoir commun n’est donc pas rĂ©alisĂ©e bien qu’il y ait eu rupture de contrat du moins subjectivement, puisque Mises est indignĂ© et Machlup se sent coupable, il n’y avait pas de sujet pluriel. Or, il y a des raisons de penser que ce genre de situation – oĂč deux individus ont une interprĂ©tation diffĂ©rente de l’engagement qui les lie – est frĂ©quent, du moins dans la vie scientifique. Ce qui peut amener Ă  ĂȘtre trĂšs sceptique Ă  propos de l’existence de groupes dans le sens de Gilbert, c’est Ă -dire comme “sujets pluriels”, du moins dans les sciences » ibid., p. 195. Conclusion 46Au terme de ce parcours, il apparaĂźt que l’Ɠuvre de Gilbert a un authentique Ă©cho dans les sciences sociales, mĂȘme si chaque discipline prise isolĂ©ment semble encore assez peu concernĂ©e par la thĂ©orie du sujet pluriel. Celle-ci semble avoir Ă©tĂ© remarquĂ©e surtout par des social scientists ayant une orientation rĂ©solument interdisciplinaire Bouvier, Conein et Kaufmann pour leur dialogue avec les sciences cognitives et la philosophie, OrlĂ©an pour son dialogue avec la sociologie, Tomasello pour son dialogue avec la philosophie sociale, etc. Il est Ă©galement remarquable que dans le volume Qu’est-ce qu’un collectif » de Raisons pratiques – revue sociologique particuliĂšrement ouverte aux autres disciplines –, plus de la moitiĂ© des contributions sept sur treize font rĂ©fĂ©rence Ă  Gilbert Kaufmann et Trom, 2010. Incontestablement, certains points de la thĂ©orie du sujet pluriel sont fragiles. Mais son idĂ©e centrale, une fois amĂ©nagĂ©e, amendĂ©e et complexifiĂ©e, semble devenir de plus en plus intĂ©ressante pour les sciences sociales. est financĂ© par ses lecteurs. Lorsque vous achetez en cliquant sur les liens de notre site, nous gagnons parfois des commissions d’affiliation qui n’entraĂźnent aucun frais pour vous. Lire la suite. PubliĂ©e 01 avril 2016Mis Ă  jour 30 juin 2022 Le bridge dentaire est une alternative moins durable mais aussi moins chĂšre S'il vous manque une ou plusieurs dents, vous conviendrez certainement que cette situation n'est pas idĂ©ale et que vous avez besoin d'une solution rapidement ! Dans la plupart des cas, votre chirurgien-dentiste vous proposera de vous poser une prothĂšse dentaire. Plusieurs solutions peuvent alors ĂȘtre envisagĂ©es dont le dentier mais surtout le bridge. Beaucoup moins connu que la couronne par exemple, c'est pourtant une des prothĂšses les plus souvent choisies par les patients. Le bridge ou pont dentaire est fixĂ© sur les deux dents voisines que l’on appelle les dents piliers. Celles-ci doivent ĂȘtre rĂ©duites en volume ou dĂ©vitalisĂ©es. Vous voulez connaĂźtre les avantages et les inconvĂ©nients du bridge ? La diffĂ©rence entre un bridge sur implant et un bridge collĂ© ? Son coĂ»t ? Comment il se pose ou en savoir plus tout simplement sur cette prothĂšse ? Vous trouverez dans notre guide toutes les informations dont vous avez besoin sur le bridge prix, procĂ©dure de pose, si vous hĂ©sitez entre bridge ou implant par exemple, les remboursements, etc. Vous pourrez Ă©galement utiliser notre comparateur de mutuelles gratuit afin de trouver l'offre la mieux adaptĂ©e Ă  votre besoin de remboursement d'un bridge dentaire Sommaire1 Bridge ou implant quelle est la diffĂ©rence ? Le L’ Alors quelle diffĂ©rence entre bridge ou implant ?2 La pose d’un bridge3 La pose d’un bridge dentaire collĂ©4 La pose d’un bridge sur implant5 Bridge dentaire prix moyen constatĂ©6 Remboursement et prix du bridge dentaire ?7 En conclusion Bridge ou implant quelle est la diffĂ©rence ? Le bridge et l’implant sont deux solutions dentaires qui peuvent remplacer une dent qui manque. Les deux ont leurs avantages mais Ă©galement leurs inconvĂ©nients. Afin de vous informer au mieux sur ces deux solutions, nous avons dĂ©cidĂ© de vous les expliquer en dĂ©tail. Le bridge Comme nous vous l’avons expliquĂ©, le principe du bridge est de s’appuyer sur deux dents piliers qui sont situĂ©es de part et d’autre de la dent manquante. Dans le cas d’une dent pilier abĂźmĂ©e, elle sera dĂ©vitalisĂ©e et soignĂ©e. Les deux dents piliers sont dans tous les cas meulĂ©es. Les avantages Le bridge peut remplacer plusieurs dents car il est tout Ă  fait possible d’avoir un pont de 2 ou 3 dentsSon prix qui est beaucoup moins Ă©levĂ© que celui des implantsLe cĂŽtĂ© esthĂ©tique est presque parfait avec des teintes trĂšs proches des vraies dents. Il passe donc inaperçu. Les inconvĂ©nients du bridge Les dents piliers sont souvent des dents en bonne santĂ© qui seront taillĂ©es et dĂ©vitalisĂ©es. Il faut donc faire le sacrifice » de deux dents une prothĂšse mal remboursĂ©e par la sĂ©curitĂ© sociale. Il est composĂ© de 3 couronnes et elle ne rembourse qu’une partie de la couronne dentaire de la dent racine de la dent n’existe plus pour la dent du milieu et l’os de la gencive va se rĂ©tracter au fil du temps. Si un jour vous souhaitez poser des implants, cela sera plus compliquĂ© et mieux vaut dans ce cas poser les implants directement. L’implant L’implant dentaire a lui aussi ses avantages et ses inconvĂ©nients qu’il vaut mieux connaĂźtre. Les avantages d’un implant dentaire Il laisse les dents proches intactes et est entiĂšrement intĂ©grĂ© dans l’os maxillaireIl stimule l’os Ă  chaque mastication et l’oblige Ă  se renouveler sans cesseL’hygiĂšne bucco-dentaire est plus facile avec un implant que d’autres prothĂšses dentaires Les inconvĂ©nients de l’implant Un prix Ă©levĂ©Il n’est pas remboursĂ© par la sĂ©curitĂ© sociale ni les examens radiographiques prĂ©alables Ă  la mise en placeLa procĂ©dure pour la mise en place demande plusieurs rendez-vous et donc plusieurs semaines Alors quelle diffĂ©rence entre bridge ou implant ? Si l’on devait rĂ©sumer ces deux prothĂšses et vous expliquer les diffĂ©rences, le bridge est le moins cher, avec des soins et une pose plus rapide et il ne nĂ©cessite pas de traitement invasif. L’implant quant Ă  lui est plus durable, n’a pas besoin de dents piliers pour ĂȘtre posĂ© et n’abĂźme donc pas d’autres dents mais il coĂ»te cher et n’est pas remboursĂ© par la sĂ©curitĂ© sociale. Choisir entre les deux sera donc un choix financier, fonctionnel, esthĂ©tique et en fonction de la qualitĂ© de l’os notamment. La pose d'un bridge 3 dents La pose d’un bridge La mise en place d’un bridge se fait de diffĂ©rentes façons mais la plus classique est celle-ci Lors de la premiĂšre Ă©tape, votre chirurgien-dentiste va rĂ©aliser les soins dentaires. La zone oĂč manque la dent va ĂȘtre soignĂ©e et si cela est nĂ©cessaire, le bout de dent qui reste va ĂȘtre extrait. Les dents piliers seront du deuxiĂšme rendez-vous, l’empreinte dentaire sera faite afin qu’un prothĂ©siste fabrique votre bridge. Pour cela, votre dentiste va utiliser une pĂąte Ă  plusieurs reprises qui va se fixer Ă  la mĂąchoire et qui va modĂ©liser la forme de votre future prothĂšse troisiĂšme Ă©tape consiste Ă  la pose du bridge. Elle est trĂšs rapide et le dentiste vĂ©rifie ensuite que vos dents du haut et celles du bas s’imbriquent bien et qu’il n’y a pas de problĂšme avec le bridge. Dans tous les cas, il peut retailler cette nouvelle prothĂšse aprĂšs la pose. Pour mieux visualiser l'intervention, dĂ©couvrez cette vidĂ©o sur la pose d'un bridge dentaire Se faire poser un bridge dentaire Comme vous pouvez le constater, la pose ne demande que deux ou trois rendez-vous chez votre dentiste. Un bridge dentaire collĂ© un choix intĂ©ressant et non invasif La pose d’un bridge dentaire collĂ© Lorsqu’il n’y a qu’une seule dent Ă  remplacer, votre dentiste peut opter pour la pose d’un bridge collĂ©. Comme prĂ©cĂ©demment, il va rĂ©aliser une empreinte dentaire et faire fabriquer au prothĂ©siste dentaire une dent intermĂ©diaire avec deux ailettes mĂ©talliques. Celles-ci sont ensuite collĂ©es sur le bord intĂ©rieur des dents adjacentes. Un bridge dentaire collĂ© a bien sĂ»r l’avantage de prĂ©server les dents adjacentes saines. Le bridge sur implant une solution lors de l'absence de dents piliers La pose d’un bridge sur implant Poser un bridge sur implant est nĂ©cessaire lorsque le patient n’a pas de dents qui peuvent servir de piliers. Un bridge classique dans ce cas Ă©tant impossible, il faut alors poser un bridge sur implant. Comment cela se passe-t-il ? C’est trĂšs simple. Le chirurgien-dentiste va poser des implants aux endroits oĂč les dents piliers manquent. Le bridge est alors composĂ© de 3 couronnes dont deux seront fixĂ©es sur les implants. Notez qu'il existe Ă©galement d'autres mĂ©thodes, dont la fameuse “All-on-Four” qui consiste Ă  poser un bridge complet sur 4 implants dentaires. Bridge dentaire prix moyen constatĂ© Le prix d’un bridge dentaire dĂ©pend bien sĂ»r du matĂ©riau utilisĂ© et du type de bridge choisi. Pour info, voici les prix moyens constatĂ©s en France Pour un bridge dentaire collĂ© entre 760 et 1150€Pour un bridge avec 3 couronnes entre 1300 et 2000 €Pour un bridge sur implant entre 700 et 1000 € l’implant. Il vous faudra rajouter 500 Ă  1000 € par couronne Ce prix dĂ©pend du matĂ©riau utilisĂ©, des honoraires du chirurgien-dentiste, des examens pratiquĂ©s etc. Dans tous les cas, votre dentiste a l’obligation de vous faire un devis. Libre Ă  vous de choisir le matĂ©riau par exemple en fonction de votre budget et selon les remboursements de la sĂ©curitĂ© sociale et de votre mutuelle. Sachez Ă©galement qu'il est possible de rĂ©duire ce montant de 50% Ă  70% en vous faisant soigner dans un pays rĂ©putĂ© pour le tourisme mĂ©dical, comme la Hongrie par exemple. Si cela vous intĂ©resse, nous pouvons vous aider en obtenant pour vous des devis de cliniques rĂ©putĂ©es Ă  Ă©tranger cliquez ici. Remboursement et prix du bridge dentaire ? Les soins dentaires coĂ»tent cher, trĂšs cher et c’est d’ailleurs pour cela que de nombreux patients dĂ©cident de se faire soigner les dents Ă  l’étranger surtout pour la pose de bridges sur implant. A titre indicatif, nous allons vous donner quelques exemples de remboursement par la sĂ©curitĂ© sociale pour la pose d’un bridge. Pour un bridge collĂ©, il faut savoir qu’il n’est pas remboursĂ© par la SĂ©curitĂ© Sociale. Si votre dentiste vous propose cette solution, avant de signer, renseignez-vous auprĂšs de votre mutuelle pour savoir si elle prend en charge les bridges dentaires prix de la base remboursement, pourcentage de remboursement
etc. Pour un bridge 3 Ă©lĂ©ments qui est la solution la plus courante, la SĂ©curitĂ© Sociale ne rembourse que 279,50 €. Certains bridges ont par ailleurs Ă©tĂ© ajoutĂ©s au panier de soins “100% santĂ©â€ ce qui se traduit par une prise en charge totale de la part de la SĂ©curitĂ© sociale et de la mutuelle. C'est le cas du bridge comportant 2 piliers d'ancrage cĂ©ramomĂ©talliques et 1 Ă©lĂ©ment intermĂ©diaire cĂ©ramomĂ©tallique pour le remplacement d'une incisive et du bridge comportant 2 piliers d'ancrage mĂ©talliques et 1 Ă©lĂ©ment intermĂ©diaire mĂ©tallique pour toutes les dents. Si l'on souhaite avoir plus de libertĂ© au niveau du matĂ©riau, il est important d’avoir une bonne mutuelle. Le remboursement du prix d’un bridge dentaire sur implant est plus compliquĂ©. L’implant n’étant pas remboursĂ©, la SĂ©curitĂ© Sociale ne va prendre en compte que la partie bridge. Pensez qu’elle ne va pas non plus rembourser tous les soins et actes relatifs Ă  la pose de l’implant. Vous pouvez utilisez ce comparateur de mutuelles gratuit, ci-dessous, pour voir lesquelles couvrent le mieux les bridges dentaires. AprĂšs avoir rempli votre profil, vous aurez accĂšs Ă  un comparatif des montants pris en charge par chaque mutuelle. Ce comparateur est bien sĂ»r, 100% gratuit et sans aucun engagement. Vous verrez notamment que certaines remboursent mĂȘme jusqu'Ă  300% ou 400%, ce qui fait ensuite un reste Ă  charge minime pour vous. Prix bridge dentaire des soins mal remboursĂ©s En conclusion Un bridge est l’une des prothĂšses dentaires les plus posĂ©es par les dentistes mais la facture peut vite ĂȘtre salĂ©e et c’est pourquoi beaucoup de patients prĂ©fĂšrent rester avec une dent en moins parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’en faire poser une. Il est toutefois important de savoir que certaines mutuelles prennent en charge la pose d’un bridge et notamment d’un bridge sur implant. Vous devez donc bien vous renseigner avant de vous engager et de lancer la procĂ©dure de pose. Nous vous proposons juste au dessus un comparatif de mutuelles en ligne. Vous serez ainsi vite fixĂ© sur le montant qui restera Ă  votre charge. C'est 100% gratuit et ça peut ĂȘtre trĂšs utile pour prĂ©voir votre budget. Avoir une belle dentition est important pour avoir confiance en soi, pour le cĂŽtĂ© esthĂ©tique mais Ă©galement pour votre santĂ©, ne l’oubliez pas ! Bridge dentaire le guide complet sur cette prothĂšse dentaire 95 participant[s] Auteurs de l'articleRĂ©dactrice spĂ©cialisĂ©e dans les secteurs du dentaire et du bien ĂȘtre, AnaĂŻs est Ă©galement une experte en communication digitale. Sa Mission pour ? Aider Ă  amĂ©liorer la santĂ© bucco-dentaire de nos lecteurs en rendant l'information comprĂ©hensible et accessible Ă  tous !

celles du pont ne manquent pas de charge